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Maudit pétrole !

C’est à croire que les professionnels du tourisme sont damnés. Après les attaques terroristes du 11 Septembre, les attentats de Bali et de Djerba en 2002, la crise du Sras et la guerre en Irak en 2003, le monde du voyage doit cette année faire face à la plus forte flambée des prix du brut depuis le choc pétrolier de 1973. En l’espace d’une année, le prix du baril a augmenté de 60 % ! Un bond qui a conduit les compagnies aériennes à augme

C’est à croire que les professionnels du tourisme sont damnés. Après les attaques terroristes du 11 Septembre, les attentats de Bali et de Djerba en 2002, la crise du Sras et la guerre en Irak en 2003, le monde du voyage doit cette année faire face à la plus forte flambée des prix du brut depuis le choc pétrolier de 1973. En l’espace d’une année, le prix du baril a augmenté de 60 % ! Un bond qui a conduit les compagnies aériennes à augmenter à trois reprises leurs taxes depuis le début de l’année. Une pression tarifaire dont les voyagistes font bien sûr les frais. Depuis une semaine et en ordre dispersé, les uns après les autres annoncent par courrier la mauvaise nouvelle aux agences. Et l’addition ne va pas passer inaperçue dans le porte-monnaie des clients, avec des surcoûts pouvant s’élever jusqu’à 45 euros pour les forfaits long-courrier (voir page 8) ! Voilà qui ne va pas contribuer à relancer les ventes en agences, dans un marché où le choix du public est de plus en plus dicté par le prix. D’autant qu’il n’y a pas de raison pour que la spirale spéculative s’arrête ces prochaines semaines.

Souvent fatalistes, pour ne pas dire résignés, face à ces hausses du prix du baril dont on nous rebat les oreilles chaque jour, les consommateurs peuvent en revanche légitimement s’interroger sur les différences de hausse pratiquées selon les tour-opérateurs. Certes, chacun ajuste ses majorations en fonction de ses contrats et engagements aériens, mais certains ont mieux négocié que d’autres. A moins que l’occasion soit trop belle pour ne pas faire un coup commercial, en ayant l’air moins gourmand que la concurrence. Ainsi, Jet tours et le Club Med se contentent-ils de hausses limitées respectivement à 7 euros et 22 euros en moyen et long-courriers, quand l’ensemble de leurs confrères affiche des surcoûts jusqu’à deux fois supérieurs. De tels écarts ne sont pas sans créer une certaine cacophonie et vont à coup sûr alimenter les commentaires, les premiers se voyant accusés de dumping, les autres de profiter de la situation pour augmenter leurs prix.

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