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Marathon man : Nicolas à Barcelone

Nicolas Brumelot, le patron de MisterFly, partage la troisième étape de son tour du monde 2016 en 12 marathons, en faveur d’Imagine For Margo.

Après l’Andalousie et Séville, c’est en terre catalane, de l’autre côté des Pyrénées à Barcelone, que j’ai rendez-vous pour mon (déjà) troisième marathon 2016.

Samedi 12 mars, en sacrifiant au rituel du retrait du dossard, j'ai retrouvé sur place un ami d’enfance. Notre dernière rencontre remontait à… 40 ans ! J’ai profité de cette superbe journée ensoleillée pour remonter le temps, et déjeuner au bord de la plage.

Le départ a été donné dimanche à 8h30, place Espanya, par un temps frais mais très ensoleillé. Dans mes rêveries d’avant course, je me suis demandé s’ils allaient rebaptiser cette place… Pour la première fois, j’ai ressenti du trac dans le sas de départ, la principale inconnue provenant de ma capacité à réussir à enchaîner les marathons à intervalles réguliers, ayant couru Séville tout juste trois semaines auparavant.

      

Après un départ embouteillé par la présence de 20 000 coureurs, place au tour de ville en courant. On rejoint rapidement le célèbre stade du Camp Nou du FC Barcelone, sans doute la meilleure équipe de club au monde, et on ressent un certain respect et intérêt des coureurs pour cet édifice somme toute banal vu de l’extérieur. C’est un premier passage délicat à affronter car nous sommes au pied de la colline de Montjuïc, et ça grimpe !

Quelques kilomètres plus loin, nous avons le droit au passage au pied de La Pedrera, l’une des folies et l’un des plus célèbres immeubles réalisés par Gaudi, avec ses façades en forme de vagues. Le spectacle se poursuit le temps d’un crochet le long de la sublime cathédrale Sagrada Familia, autre œuvre monumentale de Gaudi flanquée de tours géantes ornées de coupelles de fruits. Du coup, avec l’attention captée par des telles icônes architecturales associée à une grande ferveur populaire, les kilomètres s’égrènent très vite !

Après, on s’enfonce un long moment dans les quartiers résidentiels plus banals que comptent toutes les grandes villes, avec de larges et longues avenues. Il faut attendre la "Diagonal", au 26ème kilomètre, pour courir le long de cette moderne avenue, avec en toile de fonds la tour Agbar de Jean Nouvel, une autre prouesse architecturale, que les Barcelonais surnomment le suppositoire…

On part ensuite vers la mer mais sans jamais vraiment la voir, pour un passage que j’ai trouvé exceptionnel, sous l’arc de Triomphe de Barcelone. Il y a une foule immense et on bénéficie d’une voie totalement dégagée et protégée de la proximité des spectateurs, tout en ayant le privilège de passer sous ce magnifique arche de briques rouges, orné de frises sculptées en pierre. Pour encourager les coureurs, il y a vraiment une belle ferveur, qui permet de mieux affronter les passages les plus difficiles. A Barcelone, ils sont situés sur la fin, comme si la longueur de l’épreuve n’était pas une épreuve suffisante…

Après le passage au pied de la colonne de Christophe Colomb qui marque le 40ème kilomètre, il faut remonter l’interminable Paral-Lel, avenue de 2,5 kilomètres conduisant à la ligne d’arrivée avec quelques mètres de dénivelés positifs. La  longue ligne droite en montée est la hantise du marathonien, alors quand elle est située à la fin, c’est presque de la torture ! Heureusement, les encouragements pleuvent de partout.

Encore un "high five" avec le speaker du marathon juste avant de franchir la ligne d’arrivée et de savourer ce vrai moment de satisfaction, de bonheur de l’effort accompli. "C'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction et non dans la réussite (Gandhi)". Sur le plan sportif, j’ai réussi à enchaîner ce troisième marathon en 3h33, dans un mouchoir de poche avec les deux précédentes courses.

Un immense merci aux généreux donateurs, qui permet à ma collecte d‘atteindre près de 18 000 €, ainsi qu'à Vueling qui s'est pleinement associé à mes initiatives en faveur d’Imagine For Margo.

Je vous donne rendez-vous dans un mois, le 17 avril à Hambourg, pour la quatrième étape. Entre temps, la mobilisation continue en faveur d’Imagine For Margo et les enfants atteints de cancer comptent sur vos soutiens. Vous pouvez faire un don et contribuer à faire avancer la recherche via le lien de ma collecte :
http://www.alvarum.com/nicolasbrumelot3

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