Les résultats annuels des voyagistes britanniques soufflent le chaud et le froid
MyTravel et First Choice ont présenté leurs résultats annuels avec des fortunes différentes. Si First Choice termine l’année avec des bénéfices imposables records, MyTravel doit se contenter d’un faible bénéfice d’exploitation.
Dans le paysage du tourisme britannique, les années se suivent et se ressemblent. Parmi les grands gagnants de l’année, First Choice, qui possède en France les marques Marmara et Tourinter, a dégagé des bénéfices imposables de 74,5 millions de livres contre 47,8 millions une année plus tôt, pour un chiffre d’affaires, en légère hausse à 2,349 milliards de livres. A l’origine de ces performances : un modèle économique flexible fondé sur le désengagement progressif du secteur des forfaits de masse et de celui, très encombré des court-courriers. A l’inverse, l’opérateur bénéficie aujourd’hui de la bonne santé de ses opérations de niche européennes, et en particulier les performances de Marmara en France, considérées comme « excellentes » et, dans une moindre mesure, celles des voyagistes italien Turchese et hollandais Sunrise.
A côté de First Choice, MyTravel continue à faire l’effet du parent pauvre du tourisme britannique. Le voyagiste, qui a entrepris un plan de restructuration pour réduire son endettement cette année, est tout de même parvenu à dégager un petite profit opérationnel à hauteur de 8,3 millions de livres contre des pertes de 358,3 millions en 2003. Le voyagiste est également parvenu à réduire ses pertes nettes à hauteur de 190,3 millions de livres contre des pertes colossales de 910 millions en 2003. Pour ce voyagiste, le chemin vers la profitabilité reste encore parsemé d’embûches.
