Les réseaux veulent une plateforme multi-TO efficace

L’automatisation des ventes des TO donne toujours autant de fil à retordre. Ces dernières années, les voyagistes ont planché sur une norme commune, notamment via l’Association de tour-opérateurs/Ceto. D’où le lancement du portail Ceto.to, et des technologies d’Orchestra, d’Amadeus ou de Thomas Cook (Nerus), autant de solutions permettant de comparer en un coup d’oeil l’offre de plusieurs TO.

Mais force est de constater qu’aucune de ces plateformes multi-TO n’est devenue un véritable outil de distribution, au grand dam de distributeurs en mal de productivité. Du coup, Selectour, Afat Voyages et E.Leclerc Voyages ont décidé de s’asseoir autour d’une même table pour aider Amadeus à accoucher d’une solution efficace. La première réunion du Club des utilisateurs d’Amadeus Leisure Platform (ALP) s’est déroulée le 18 avril. Objectif : déterminer une charte distributeurs-Amadeus-TO, un support fonctionnel et les développements prioritaires. ALP est un projet stratégique, mais cet outil rencontre des problèmes de montée en charge, confie Gilles Berl, DG de l’Alliance (qui regroupe Selectour, Carlson Wagonlit Voyages, Wasteels …). Les TO peineraient notamment à alimenter la base de données.

Amadeus planche depuis des années sur une solution multi-TO. Après le projet avorté d’Amadeus Tours, la jeune ALP ne donne pas encore satisfaction. En témoigne son abandon par le site Selectour.com, qui l’a remplacé par le moteur de réservations d’Opodo-Promovacances (une filiale d’Amadeus…).

Une technologie homogène

Depuis, nos ventes de forfaits ont plus que quadruplé, assure Frédéric Vanhoutte, DG de Selectour.com, tout en espérant qu’il s’agit d’un remplacement temporaire. Notre objectif à terme est de disposer d’une technologie homogène entre nos agences physiques et Internet, explique-t-il. Nous souhaitons reprendre ALP, voire une autre solution d’Amadeus, sachant que le GDS équipe 90 % des points de vente Selectour.