Les négociations entre Air France et KLM visiblement ralenties
Les négociations entre Air France et KLM sont freinées par l’incursion d’un troisième protagoniste, Alitalia, et les exigences formulées par les Pays-Bas.
La direction de la compagnie française a reporté sine die le conseil d’administration prévu mercredi dernier pour présenter les termes d’un accord de « coopération intensive » avec son homologue néerlandaise. Un comité central d’entreprise exceptionnel, prévu aujourd’hui lundi 22 septembre, a lui aussi été reporté, au 29 septembre.
Un contre-temps a visiblement freiné l’annonce, attendue la semaine dernière, d’un accord entre les deux compagnies qui se sont limitées à officialiser mercredi leurs pourparlers. « Ces négociations sont à un stade avancé, cependant certains éléments importants de l’accord restent encore en discussion », a indiqué Air France, sans plus de précision.
Les points d’achoppement semblent de deux ordres. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi serait intervenu en personne auprès du Premier ministre français pour demander qu’Alitalia soit intégrée dans le projet. Et Francesco Mengozzi, patron de la compagnie aérienne italienne, a exprimé vendredi son « rêve, pour un futur pas trop éloigné, d’une direction commune » à trois, avec Air France et KLM, dans les colonnes du Financial Times. L’autre obstacle à l’aboutissement d’un accord tiendrait à des exigences formulées à la dernière minute par les Pays-Bas. Le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende a récemment indiqué que son gouvernement voulait des garanties sur le futur de l’aéroport d’Amsterdam Schiphol.
