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Les jets low cost débarquent en France

Applis mobiles, avions partagés, vente des vols à vide… : des plates-formes d’agrégation comme PrivateFly ou CoJetage veulent démocratiser l’aviation d’affaires, en jouant sur les prix et les technologies.

Le jet privé, privilège de VIP ? L’idée serait désormais dépassée, affirment certains pure players du secteur, qui tentent de le révolutionner. Dernière initiative en date, le lancement fin mai du nouveau site Cojetage.com résume à lui seul leur philosophie. Ce dernier se présente comme « la première plate-forme internationale de réservation en ligne de vols à vide en jet privé ». En clair : le site agrège et commercialise les trajets sans passager qu’effectue un avion lorsqu’il part chercher un client sur son lieu de départ ou rentre de son lieu de destination. Ces vols représentent 40 % du trafic total de l’aviation privée. Mais pas question de les vendre au prix fort. Comme dans toute opération de déstockage, le modèle de commercialisation repose sur des tarifs bradés. Autre astuce : CoJetage propose aux clients qui le souhaitent de partager l’avion avec d’autres passagers, comme sur n’importe quelle compagnie régulière. De quoi afficher des prix d’appel à seulement 200 E le trajet par personne.

Prix et disponibilités en temps réel

Commercialisée 100 % en ligne, y compris via des applications mobiles, l’offre de CoJetage référence pour l’instant une dizaine de compagnies (en France, Espagne, Angleterre ou aux États-Unis), soit un total d’environ 100 vols disponibles par mois, et vise d’en regrouper une trentaine à la fin 2014. On reste cependant très loin encore de l’offre proposée par le site anglais PrivateFly.com, qui dispose d’un réseau de 7 000 avions dans le monde. Créé en 2008, ce véritable Booking de l’aviation privée a été l’un des tous premiers agrégateurs permettant d’affréter un jet sur Internet, avec un accès aux disponibilités en temps réel et des tarifs souvent plus attractifs que ceux proposés par les courtiers classiques. Un an et demi après son implantation commerciale en France, il vient de lancer en avril la version française de son site web et de son appli mobile. Objectif : profiter de l’essor du marché français, qui génère déjà 15 % du chiffre d’affaires de l’entreprise et est considéré comme le plus dynamique en Europe.

Tous les pure players du secteur ne font cependant pas florès. Aux États-Unis, la plate-forme BlackJet, lancée en 2012, a cessé ses activités en décembre dernier. Elle était pourtant présentée comme le Uber des jets privés, notamment parce qu’elle avait été créée par l’un des cofondateurs de la société de VTC californienne. Le service permettait de réserver immédiatement un jet en quelques clics. Mais à des tarifs élevés : 2 500 dollars de cotisation annuelle puis 4 000 dollars par personne et par voyage. Pas vraiment ce qu’on appelle du low cost.

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