Les ardoises hôtelières d’une princesse
La princesse saoudienne Maha al-Sudaïri a laissé des impayés colossaux suite à ses séjours en France. Le Parisien a croqué le portrait de cette touriste dépensière, dans son édition de dimanche 21 avril.
En 2009, l’épouse fantasque du défunt prince héritier d’Arabie saoudite Nayef Ben Abdelaziz al-Saoud s’installe pour quelques semaines à Paris, à l’hôtel George V. Elle écume les boutiques de luxe de la capitale, à tel point que son mari lui coupe pour la première fois les vivres. On parle de 15 millions d’euros en frais d’hôtel et de shopping. Un émissaire saoudien aurait en partie payé la note, permettant à la princesse de partir.
Entre décembre 2011 et juin 2012, Maha al-Sudaïri revient à Paris avec 70 personnes, et s’installe au Shangri-La, le palace de l’avenue d’Iéna. Une nouvelle fois privée de fonds par son mari, elle tente de fuir l’hôtel auquel elle doit 6 millions d’euros.
Aujourd’hui, la princesse doit toujours 300 000 euros à Cinquième Etoile, une société spécialisée dans la location de voitures de luxe, qui a porté plainte contre elle, raconte Le Parisien.
Protégée par l’immunité diplomatique, elle s’est envolée mi-2012 pour l’Arabie saoudite, afin de se rendre aux obsèques de son époux. Elle s’y trouve encore.
