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L’édito de Dominique Gobert : Quand Lemoyne prend la barre…

A Nice et sur une partie du littoral de la Côte d’Azur, on reconfine partiellement… A Dunkerque les mêmes dispositions sont envisagées. Le tourisme en prend encore plein la figure… Et pourtant parce qu’il faut rester optimistes, une lueur d’espoir se profile…

Nice et une partie du littoral méditerranéen, c’est plié, on resserre la vis, si je puis me permettre. Logique ? Pas logique ? N’étant surtout pas un expert, je ne me permettrai pas la moindre réflexion. En revanche, savez-vous à qui la faute en revient ? Non ? Ben je vais vous le dire, c’est croquignolet !

Selon Christian Estrosi, le Maire de Nice, c’est la faute… aux touristes. « Il y en a beaucoup trop eu entre Noël et le jour de l’an », dénonce-t-il. « Au 20 décembre, nous avions 20 vols par jour sur l’aéroport international de Nice. On est passé de 20 à 120 vols venant des pays anglo-saxons, scandinaves, des Émirats arabes unis, de Russie etc. (…) On ne pouvait pas se le permettre. »

Etrange paradoxe pour une région qui annonçait, il y a peu, une grande campagne de communication alléchante, je cite : « On a tous besoin du Sud » ! Etrange paradoxe que de mettre sur la table quelque 2,1 millions d’euros pour, finalement, se plaindre que « des touristes, c’est trop » !

Mais bon, ça va, ça vient comme la queue du chien.

Dominique Gobert, éditorialiste

Heureusement, malgré la morosité, pour ne pas dire la tristesse de la situation, il existe encore quelques lueurs d’espoir. Lors de notre entretien (exclusif) avec les rédactions du groupe auquel j’appartiens, Jean-Baptiste Lemoyne, notre ministre du Tourisme s’est montré plutôt… encourageant. Et le professionnels du tourisme événementiel peuvent encore espérer. En effet, si tout va bien, d’ici le mois de mai, « on » pourrait tenter une expérience sur le modèle préconisé par Roselyne, notre bonne ministre de la culture qui doit regretter (?) sa participation plus rigolote à différentes émissions de divertissements télé !

Or donc, si tout va bien et si notre excellent Jean Castex (qui me rappelle de plus en plus le regretté Bourvil) donne son accord, il serait possible de mettre en place, selon des critères sanitaires drastiques, quelques manifestations ou congrès professionnels. Rien n’est encore définitif, mais le ministre tente le coup…

Autre bonne nouvelle, selon Lemoyne, la tourisme est devenu (grâce ?) à cette crise, un facteur d’harmonie européenne. Enfin ! Il semble bien que cette harmonisation puisse déboucher, dès que la reprise pointera le bout de son nez, à une grande campagne de promotion européenne consacrée au tourisme !

Rêvons.

Et puisque nous y sommes une encore belle lueur d’espoir pour notre malheureuse APST : Bercy aidera, mais ne prendra pas le contrôle total, car, selon Jean-Baptiste Lemoyne, « rien ne peut remplacer l’expertise et le savoir-faire des vrais professionnels » !

Certes, mais les professionnels ont besoin d’un tout petit peu de soutien… financier !

Hélas, pour finir, une nouvelle qui vient de tomber (pas de bobos, rassurez-vous) : le Congrès tant attendu de Selectour, qui devait se tenir en mars prochain à Hammamet en Tunisie est reporté au mois de décembre prochain.

Pas une surprise, certes, mais une grosse déception de pouvoir, enfin, partager un verre entre copains… et au soleil !

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