Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Le trafic aérien retrouve des couleurs

Le trafic passagers a renoué avec les niveaux de croissance qu’il connaissait avant le conflit irakien. Mais la hausse des prix du pétrole rend la convalescence très fragile.

Le trou d’air serait-il ter-miné ? Sur les quatre premiers mois de 2004, le trafic passagers international a augmenté de 15,4 % par rapport à la même période de 2003, selon les statistiques publiées par Iata. La plus forte croissance concerne le trafic vers le Moyen-Orient, avec une hausse de 38,7 %. A noter que les liaisons vers l’Asie et l’Amérique du Nord renouent aussi avec les bons chiffres (respectivement +15,6 % et +15,5 %). Ces données sont confirmées par l’Association des compagnies aériennes européennes (AEA) qui note pour le premier trimestre 2004 des hausses de 5,9 % pour le trafic intra- européen, 8,7 % pour les liaisons Europe-Atlantique Nord et 7 % pour les liaisons Europe-Asie.

Un surcoût attendu de 8 à 12 milliards de dollars…

Ces bons résultats doivent être néanmoins fortement pondérés par le fait que le trafic avait connu en 2003 une forte déprime, due au Sras et au conflit irakien, ce qui se traduit par des hausses anormales cette année. La reprise est par ailleurs fragile. Giovanni Bisignani, directeur général de Iata, s’inquiète que la conjoncture économique reste très défavorable pour les compagnies aériennes. Elles sont toujours soumises à la pression d’éventuelles menaces terroristes et doivent désormais supporter une forte hausse des prix du pétrole. Elles ont globalement déjà réagi en mettant en place des augmentations de tarifs. De quoi compenser en partie le surcoût attendu de 8 à 12 milliards de dollars, lié au kérosène, qui pourrait peser sur les résultats financiers des transporteurs et remettre en cause cette reprise.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique