Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Le haut débit atteint les sommets

Le projet ConnecTourisme, lancé le 21 mai, va permettre à 18 sites montagnards enclavés de bénéficier pendant un an de l’Internet haut débit par satellite. Un besoin urgent pour le secteur touristique.

Neige ou pas, elles restent aujourd’hui encore surnommées « zones blanches ». Autrement dit, des morceaux de territoire très insuffisamment reliés à Internet. En montagne, c’est le cas d’une grande majorité de communes. « Seules 350 d’entre elles, sur un total de plus de 6 200, sont correctement connectées, avec des débits entre 2 et 4 mégas, dont 200 sont des stations de ski », rappelle Pierre Bretel, délégué général de l’Anem (Association nationale des élus de montagne).

Pour les professionnels locaux du tourisme, cet isolement numérique est, à l’heure des réseaux sociaux et du e-commerce, un puissant frein au développement économique : impossibilité de communiquer et de vendre correctement sur Internet, et difficulté d’attirer des visiteurs dont un nombre croissant réclame une connexion quasi-permanente. C’est pour palier ce manque que l’Anem vient de lancer, avec les opérateurs de satellite Eutelsat et Nordet (filiale d’Orange), le projet ConnecTourisme. Jusqu’en octobre 2015, 18 sites pilotes (refuges, gîtes, stations de ski de fond, musées de montagne…), situés dans tous les massifs montagneux du pays, vont bénéficier d’un accès gratuit au très haut débit satellitaire. De quoi offrir jusqu’à 20 Mbps (millions de bits par seconde) de débit, là où tous plafonnent actuellement à moins de 1Mbps.

Ce projet n’est toutefois pas le premier mis en oeuvre pour lutter contre la fracture numérique en montagne, notamment dans le champ touristique. Plusieurs refuges, y compris en haute altitude, ont commencé à être équipés en Internet par satellite à partir de l’automne 2011. Désormais, l’arrivée de la 4G (ondes radio) ouvre également de nouvelles perspectives. Et que les montagnards en quête de désintoxication numérique se rassurent, plaide Pierre Bretel : « il suffira de déconnecter son matériel pour retrouver l’isolement ».

%%HORSTEXTE:1%%

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique