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La Tunisie veut rassurer les clients des agences

Professionnels du tourisme français et tunisiens se sont rencontrés à Paris le mercredi 8 avril, afin de définir ensemble des pistes de travail en matière de sécurité, d’environnement et de qualité de service. Revue de détail des mesures annoncées avec Richard Soubielle, vice-président du Snav.

Tout n’est pas perdu. A l’approche de la saison estivale, les professionnels du tourisme français et leurs homologues tunisiens  se concertent dans l'espoir de réveiller les ventes. Les représentants du Syndicat national des agents de voyages (Snav), de même que ceux du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto), ont ainsi rencontré mercredi 8 avril les professionnels du tourisme tunisiens. Ces derniers étaient accompagnés de leur ministre de tutelle Selma Elloumi Rekik, en déplacement à Paris à l’occasion de la visite du président tunisien Béji Caïd Essebsi.

"C’est une ministre d’apparence douce, mais elle est très déterminée", a commenté Richard Soubielle, vice-président du Snav, au lendemain de cette rencontre. Le jeudi 9 avril, à l’occasion du bilan de la première année de Jean-Pierre Mas à la tête du syndicat, il est en effet revenu sur les demandes formulées auprès de la délégation tunisienne en matière de sécurité, d’environnement et de qualité de service.

Une sécurité plus visible

Premier objectif : rassurer. Après l’attaque terroriste au Musée national du Bardo le 18 mars dernier, les autorités tunisiennes comptent renforcer la sécurité, mais surtout la rendre plus visible.

"Nous avons demandé de l’ostensibilité", rapporte Richard Soubielle. Sont ainsi prévus une présence accrue de gendarmes et policiers en uniforme, un filtrage à l’entrée des hôtels, et peut-être même l’installation de check-points sur certains sites touristiques. Reste cependant le problème fondamental de la frontière avec la Libye sur lequel la Tunisie a besoin de l’aide internationale.

Une destination irremplaçable ?

Le Snav a par ailleurs fait remonter les réactions de touristes choqués par les tas d’immondices présents en marge de certains lieux, notamment à Djerba, réclamant "une reprise en main ferme des services concernés". Conscientes du problème, les autorités auraient promis des mesures à effet immédiat concernant l’enlèvement et l’enfouissement des déchets.

Enfin, la qualité de service devra être au rendez-vous pour reconquérir les touristes français. "Attention, le prix c’est bien, mais la satisfaction c’est mieux", a prévenu le vice-président du Snav. Si les réservations sont en baisse de 60% par rapport à la même période l’an dernier, les "ventes perdues sur la Tunisie ne se retrouvent pas ailleurs" souligne Richard Soubielle, rappelant qu’"il est plus cher de passer quinze jours au Cap d'Agde l'été qu'en Tunisie". Et c’est précisément parce que la Tunisie est irremplaçable que tous oeuvrent à son sauvetage.

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