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La Mauritanie se mobilise pour relancer son tourisme

En marge du Salon « Destinations nature », fin mars, les responsables du tourisme mauritanien ont fait le point avec les voyagistes français pour préparer la prochaine saison.

 

C’est la troisième rencontre depuis le début de l’année. Acteurs du tourisme mauritanien et professionnels français se sont retrouvés à l’occasion du salon « Destinations nature » (qui s’est tenu porte de Versailles, à Paris, du 20 au 22 mars) pour préparer la relance de la destination après une très mauvaise saison 2008-2009. Depuis l’assassinat de 4 touristes dans la région d’Aleg, en décembre 2007, le tourisme mauritanien est exsangue. Point Afrique, affréteur « historique » sur l’axe France-Atar, avait maintenu sa chaîne de vols au printemps 2008 en dépit de remplissages désastreux, mais avait jeté l’éponge à l’automne dernier, confronté à la concurrence du vol Transavia affrété par la Somasert, qui ne s’est posé que de façon sporadique à Atar : après quelques rotations en novembre, la desserte a été suspendue jusqu’en février 2009, où trois vols sont partis à plein, résultat des efforts conjugués de tous les acteurs présents sur la destination. Coût estimé pour la Somasert : 400 000 €. Sans compter les dommages collatéraux pour les prestataires locaux opérant dans l’Adrar, qui ont subi de plein fouet l’effondrement du marché (12 vols et 1150 clients en 2008/09 contre 48 vols et 4636 clients en 2007/08 et 75 vols et 9752 clients en 2006/07, selon les chiffres du ministère du tourisme mauritanien).

La plupart des TO français ont dit leur préférence pour un retour du Point Afrique. Maurice Freund, son PDG, est d’accord pour poser un avion à Atar chaque semaine entre octobre 2009 et avril 2010, au départ de Paris mais aussi de Marseille, positionné sur un jour de week-end pour une meilleure commercialisation. « Le partage de risques est la seule solution pour relancer la destination : si les TO ont pré-payé leurs places, ils vont se battre pour les remplir », a-t-il ajouté. L’hypothèse d’un vol à destination de Neema a aussi été évoquée : « Quelques dates, pour sonder le marché », a précisé Maurice Freund.

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