La grève s’installe dans les aéroports
Des agents de sûreté aéroportuaire poursuivent, aujourd’hui, leurs débrayages, faute d’avoir obtenu l’ouverture de négociations sur les salaires.
La grève du personnel en charge du contrôle des bagages et des passagers avant l’embarquement se propage, peu à peu.
Outre les aéroports de Paris-Roissy, Lyon et Toulouse, principalement touchés depuis vendredi, ceux de Nice, Mulhouse et Rennes doivent rejoindre le mouvement de grève nationale interentreprises. En revanche, l’ensemble des vols prévus mardi devraient être assurés à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, le plus touché jusqu’alors, a annoncé la direction.
Les agents de sûreté grévistes exigent des négociations au niveau de la branche, pour une revalorisation des salaires et de meilleures conditions de travail.
"Exiger des syndicats qu’ils lèvent leur préavis de grève pour négocier", "c’est du chantage", commente Mohamed El Ammari, délégué syndical CFDT chez ICTS à Roissy. "On campe sur nos positions et on garde notre préavis au niveau national".
Le Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (Sesa) avait proposé aux syndicats une réunion de négociation lundi, conditionnée à la reprise du travail, avant de l’annuler faute de levée du préavis de grève. Le gouvernement a nommé deux médiateurs pour tenter de trouver une solution.
