G. Colson : Fram doit retrouver l’équilibre financier
Avec Olivier de Nicola à la barre, le TO toulousain doit désormais se restructurer, sans déclencher un nouveau conflit.
La feuille de route du nouveau président du directoire, "c’est de ramener Fram à l’équilibre financier, si possible dès 2012", souligne Georges Colson, son président du Conseil de surveillance.
Le voyagiste devra-t-il adopter un plan social pour sortir de deux années rouges consécutives ? Georges Colson préfère éluder la question : "Il ne m’appartient pas d’y répondre, puisque je ne suis pas à la barre. C’est Olivier de Nicola qui doit faire un état des lieux".
Le nouveau président du directoire devra dans tous les cas redoubler de diplomatie pour préserver la paix sociale. Le siège toulousain du TO sort tout juste d’une grève historique de quatre jours, qui avait pour origine le montant d’une prime de gratification. "C’est une page que nous devons vite oublier", ajoute Georges Colson, en évoquant un malentendu avec le personnel. L’actionnaire à 40% du voyagiste insiste sur le fait que l’avenir passe désormais par "plus de communication".
"Il faudra un effort global, partout". Le groupe emploie, en France et à l’étranger, environ 4000 personnes. Ses agences ont déjà eu recours à des mesures de chômage partiel, alors que le siège a accompagné des départs anticipés à la retraite.
En 2010, Fram enregistré 5,6M€ de pertes, conséquence de la crise du volcan islandais. En raison de la désaffection des Français vis-à-vis des destinations arabes, qui constituent 50% de son activité, son déficit devrait atteindre 10M€ en 2011.