Jordanie, le temps retrouvé
De sites romains en forteresses des croisés, des pierres roses de Pétra à l’or jaune du Wadi Rum, de la curieuse mer Morte à l’accueillante mer Rouge, la Jordanie regorge de merveilles ! Retour sur une destination injustement pénalisée par l’actualité.
Prise en sandwich entre deux terribles voisins, Israël et l’Irak, la Jordanie subit un amalgame injuste : particulièrement nuls en géographie, les Français continuent de la confondre avec la Cisjordanie ! L’organisation, en janvier dernier, du congrès du Snav à Amman avait apporté un peu d’espoir aux opérateurs. Mais c’était sans compter sur les retombées de la crise au Proche-Orient, malgré deux ambas- sadeurs extraordinaires : la souriante et médiatique reine Rania et le pape Jean Paul II, venu en mars 2000 consacrer le pays Terre sainte !
Pourtant, sur place, tout est tranquille. Et la destination a prouvé qu’elle possédait bien des atouts : des sites majeurs, un désert spectaculaire, la curiosité de la mer Morte. On peut y ajouter un dévelop-pement hôtelier de bonne qualité, des infrastructures modernes, une bonne desserte aérienne et l’accueil chaleureux de la population. Cerise sur le gâteau, le Vatican a annoncé la construction de la plus grande église du monde sur le site du baptême du Christ, en Béthanie.
Même si Fram et Jet tours l’ont retiré de leurs brochures cet hiver, la majorité des tour-opérateurs sont restés solidaires, assurant les départs des circuits à partir de deux personnes. Les ventes individuelles ont repris en octobre, assure Dominique Millet, chez STI. Présentée en grand format dans le métro parisien pendant une semaine, fin octobre, la fabuleuse cité nabatéenne de Pétra se re-trouvera en novembre sur les bus de quatre villes de France (Marseille, Nice, Strasbourg et Nantes). De quoi susciter quelques envies de voyages ! D’autant que le nouveau charter de la compagnie Air Link entre Paris et Aqaba pourrait permettre d’ouvrir la destination du côté de la mer Rouge à prix doux, avec Pétra en excursion. A condition qu’aucun kamikaze ne vienne à nouveau tout gâcher !
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