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Jeux de guerre

« Décidément, 2003 constituera sans aucun doute la plus passionnante année qu’aura connu le tour-operating français depuis bien longtemps. On pensait qu’après l’arrivée du Club Med en agences au printemps et la déferlante TUI en septembre, le secteur serait à court de munitions, que la profession aller se donner quelques mois pour digérer. A tort. Thomas Cook a décidé de tirer une nouvelle cartouche. Au-delà du développement de sa

Décidément, 2003 constituera sans aucun doute la plus passionnante année qu’aura connu le tour-operating français depuis bien longtemps. On pensait qu’après l’arrivée du Club Med en agences au printemps et la déferlante TUI en septembre, le secteur serait à court de munitions, que la profession aller se donner quelques mois pour digérer. A tort. Thomas Cook a décidé de tirer une nouvelle cartouche.

Au-delà du développement de sa propre production dès l’an prochain sous la marque Thomas Cook, avec des ambitions suffisamment importantes pour faire frémir quelques voyagistes bien installés, le réseau a en effet créé la surprise en annonçant le lancement d’un second TO en France, Neckermann. Objectif : occuper également le terrain sur le segment des petits prix, avec une production qui pourra être revendue par toutes les agences. En particulier les distributeurs sur Internet et les filiales voyages des hypermarchés, friands de ce type de produits. Marmara/Etapes Nouvelles, très présent sur ces deux marchés, n’a qu’à bien se tenir ! Les agences seront-elles prêtes, en revendant Neckermann, à faire aussi le jeu d’un concurrent ? Quand on voit avec quel empressement elles ont référencé TUI (pourtant filiale de l’ennemi juré Nouvelles Frontières), la réponse ne fait guère de doute…

Le pari de Neckermann est toutefois audacieux. Le nom, peu sexy, et l’absence totale de notoriété de la marque en France constituent deux sérieux handicaps. Mais n’en doutons pas. Thomas Cook demain, comme TUI aujourd’hui, saura se donner les moyens pour imposer son nouveau bébé. L’excellent rapport qualité-prix des produits fera le reste. La guerre que se livrent les généralistes sur le moyen/haut de gamme devrait donc rapidement trouver des ramifications sur le segment des petits prix. D’autant que l’on voit mal TUI rester absent de ce marché. L’année n’est pas encore terminée…

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