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Il était une fois… Québec

« Cette année 2008 s’annonce prometteuse pour Québec qui souffle ses 400 bougies. Cette ville fortifiée tire son nom du mot algonquin Kebec, signifiant « là où le fleuve se rétrécit ». Il s’agit d’une escale incontournable lors d’un voyage dans l’Est canadien. Entre Montréal et Tadoussac. »

La Nouvelle-France a longtemps attiré les Français non pas pour ses atours, mais pour ses castors. C’est en 1608 que Samuel de Champlain installe à Québec un comptoir de traite de fourrures. La ville célèbre cette année son 400e anniversaire. Les festivités mettront en lumière ce berceau de l’Amérique francophone, en lui donnant un coup de pouce médiatique. De tous les pays européens, c’est le marché français qui réagit le mieux, a constaté Barbara Di Stefano, DG de Destination Québec, lors de sa participation à des salons. Même si, sans surprise, les agences françaises ne savent pas toutes que la Belle Province fait la nouba pendant dix mois… De leurs côtés, les TO se sont abstenus de monter des voyages estampillés 400e. Mais Québec, seule ville fortifiée d’Amérique du Nord, est toujours à la fête dans les brochures ! C’est un passage obligé lors d’un voyage au fil du fleuve Saint-Laurent. La destination mériterait d’ailleurs un séjour prolongé, en complément de sa pétillante cousine Montréal, aux allures new-yorkaises.

Québec anticipe une hausse de la fréquentation touristique de 5 %, soit 250 000 visiteurs additionnels. Pour la province éponyme, 2008 s’annonce un bon cru chez les cousins français. Le Canada redevient populaire auprès de toutes les clientèles, annonce Patrice Caradec, DG de Vacances Transat. C’est la première fois, en dix ans, que je vois le Canada et les Etats-Unis en vogue la même année. Et ce, malgré la concurrence exercée par des Etats-Unis débarrassés du problème des passeports biométriques, et valorisés par un dollar anémique. Seule ombre au tableau : les Français n’hésitent pas à prendre un billet d’avion seulement, et à réserver en direct les prestations terrestres, surtout pour un deuxième voyage. Reste aux professionnels le soin de redoubler d’imagination, avec des prestations à la carte, pour garder la main. Les 133 spé- cialistes du pays à la feuille d’érable, formés par la Commission canadienne du tourisme, l’ont bien compris.

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