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Happy birthday

« C’est encadré par six motards, toutes sirènes dehors, que les adhérents de Selectour ont rejoint le château de Versailles le 4 décembre, pour le trentième congrès du réseau… et le dernier de son président Philippe Demonchy. Dire que le cortège d’une quinzaine de bus fonçant à travers Paris à toute vitesse, à la manière d’un sommet de chefs d’Etat, a enchanté le fondateur de Selectour est un doux euphémisme… Pour autant, ce fut là l’

C’est encadré par six motards, toutes sirènes dehors, que les adhérents de Selectour ont rejoint le château de Versailles le 4 décembre, pour le trentième congrès du réseau… et le dernier de son président Philippe Demonchy. Dire que le cortège d’une quinzaine de bus fonçant à travers Paris à toute vitesse, à la manière d’un sommet de chefs d’Etat, a enchanté le fondateur de Selectour est un doux euphémisme… Pour autant, ce fut là l’une des rares émotions de ce congrès, par ailleurs bien fade. Qu’on partage ou non les points de vue de Philippe Demonchy, que l’on apprécie ou non ce personnage charismatique, ses talents de visionnaire auraient justifié au pire quelques applaudissements nourris, au mieux une standing ovation. Faut-il voir dans cette absence d’enthousiasme les inquiétudes des agences quant au futur modèle économique, ou la fin d’une époque, avec des adhérents de moins en moins proches de leur président ? En réalité, ce départ n’en est pas tout à fait un. Car outre qu’il conserve quelques fonctions au sein de Selectour, Philippe Demonchy envisagerait désormais de briguer la présidence du Snav. Un faux départ qui pourrait expliquer cette retenue…

Si Selectour fêtera ses 35 ans l’année prochaine, l’équipe de L’Echo touristique souffle pour sa part deux fois plus de bougies cette semaine. 70 ans, c’est mieux que Le Monde (60 ans) ou Le Nouvel Observateur (40 ans)… Depuis 1934, au fil des rachats et des fusions, L’Echo touristique s’est imposé comme le leader de la presse touristique, avec plus de 15 000 exemplaires diffusés chaque semaine. La rédaction d’aujourd’hui entend continuer à suivre la route tracée depuis sept décennies, en privilégiant le sérieux et la rigueur. Ce numéro spécial est l’occasion de regarder une dernière fois dans le rétroviseur, avant de se plonger à corps perdu vers un futur que nous espérons le meilleur possible pour tous les professionnels du secteur. Bref un numéro collector, à conserver précieusement…

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