Didier Sylvestre : Exotismes est « dans les starting-blocks pour la reprise »
Les destinations du tour-opérateur marseillais sont inaccessibles, sauf motif impérieux. Mais Exotismes continue d’engranger des réservations, et se prépare activement au rebond.
Alors que le gouvernement planche sur une reprise d’activité à compter de la mi-avril, l’objectif d’Exotismes, « c’est de pouvoir reprendre dès cette date là », lance Didier Sylvestre, le directeur général adjoint du TO. « Pour les clients, mais aussi pour nos salariés et notre organisation, il est important de se fixer un objectif précis », précise celui qui a rejoint le TO en 1996 en tant que commercial pour Paris et sa région.
Et parce que le frémissement prend de plus en plus d’ampleur avec la perspective d’un retour à la vie normale qui commencerait à la mi-avril. « On constate une vraie appétence du marché. Des signes montrent que la reprise se profile dans les semaines à venir. Sur notre site Internet, comme à notre call-center, les prises de commandes sont une réalité », s’enthousiasme Didier Sylvestre. « Même si l’on n’est sûrs de rien ! Mais, depuis un an, nous sommes aguerris aux évolutions permanentes liées à la situation pandémique, dans toutes les destinations ».
De nouvelles agences partenaires cet hiver
Parce que le voyagiste marseillais a pu mettre à l’épreuve son sens de la réactivité ces derniers mois. En effet, depuis juillet 2020, Exotismes a eu « des milliers de clients » à gérer, dans des destinations tantôt ouvertes, tantôt fermées, quand ça n’était pas les voyageurs français qui étaient interdits de voyage. Surtout, le tour-opérateur a bénéficié d’un bel hiver, profitant de la fermeture des remontées mécaniques, tandis que les Antilles françaises accueillaient un très grand nombre des Français désirant partir en voyage.
Ainsi, et « sur seulement deux semaines de départs possibles », Exotismes a vu ses ventes grimper de 5% en décembre 2020 (par rapport à décembre 2019) sur les Antilles françaises. La République Dominicaine (20 000 clients par an pour Exotismes) est restée stable, toujours sur deux semaines de départ, « ce qui constitue un excellent score dans le contexte actuel », selon le TO. « On s’en est bien sortis aussi grâce à notre implantation historique dans de nombreuses destinations, notre connaissance parfaite du terrain, ce qui nous a permis d’obtenir les meilleurs stocks. Nous avons également travaillé avec de nouvelles agences, dont les clients n’avaient pas l’habitude de partir au soleil l’hiver », détaille Didier Sylvestre.
A chaque assouplissement, des prises de commandes
Désormais, Exotismes saisit les « bons signaux » délivrés par le marché ou les destinations, comme la reprise des « voyages événementiels » (20% de l’activité du voyagiste) et des voyages de noces, ou la réouverture de certaines destinations (Seychelles). « A chaque assouplissement, on constate un pic dans la demande d’informations, et désormais dans la prise de commandes. Il ne manque plus que l’autorisation de voyager pour les Français. Nous sommes dans les starting-blocks pour la reprise ! ».
Pour rappel, Exotismes revendique le statut de leader du marché français sur les Antilles françaises (Guadeloupe, Martinique, Saint-Barthélemy, Saint Martin) avec 36 600 clients, sur l’Île Maurice (18 000 clients), La Réunion (14 500 clients), les Seychelles (4 500 clients) et les Maldives (4 400 clients), et celui de numéro 2 en République Dominicaine (20 000 clients), la Polynésie et le Mexique.
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