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Exotismes dope ses ventes grâce au poker de l’hiver

Le Poker constitue un accélérateur des ventes au cœur de l’hiver, comme nous l’explique Didier Sylvestre, le directeur commercial d’Exotismes.

L’Echo touristique : Le Poker de l’hiver a été lancé en décembre. Pouvez-vous nous rappeler en quoi constitue cette opération ?

Didier Sylvestre : Le Poker de l’hiver, qui existe aussi en version « Été », c’est une période pendant laquelle nous appliquons des offres promotionnelles sur une sélection de produits issus de notre production. Le Poker dispose de son propre site Internet sur lequel les agents de voyages peuvent sélectionner des cartes à jouer et accéder aux différentes promotions en cours. Nous avons relancé l’opération l’hiver dernier, après une mise en veille imposée par la crise sanitaire. Nous sommes heureux que les agents de voyages soient au rendez-vous immédiatement. Le Poker est devenu un moment très attendu par les fidèles d’Exotismes.

Quels sont les types de produits que les distributeurs peuvent y trouver ?

Didier Sylvestre : Le Poker peut répondre à toutes les attentes ou presque, que ce soit au niveau des typologies de produits ou des destinations proposées. Cet hiver, nous proposons aussi bien les Antilles françaises, le véritable succès de cette année, que l’Île Maurice, les Maldives, la Riviera Maya ou encore la République dominicaine. Dans toutes ces destinations, nos partenaires agents de voyages trouveront une sélection de produits qui ne sont pas dégradés. C’est-à-dire que ce n’est pas notre gamme low cost. Les prix indiqués comprennent toujours les vols réguliers, les transferts et le séjour, parfois dans des hôtels classés 5*. Le tout, avec le service premium et la qualité d’écoute que promet Exotismes tout au long de l’année. Par contre, les offres sont modulées pour devenir très attractives. Par exemple, nous pouvons réduire la durée d’un séjour aux Antilles à 5 nuits.

Qu’est-ce qui a été le plus demandé jusqu’ici par le marché ?

Didier Sylvestre : Comme je l’ai évoqué, les Antilles françaises sont très demandées cette année, notamment par les familles et grâce à l’offre croissante de villas et résidences à louer individuellement. Le Poker a également porté les départs vers la République dominicaine, générant 1 000 pax. Il pèse plus de 40% des ventes vers la destination, qui « surperforme » par rapport à ce qu’on avait anticipé, même si elle demeure en retrait par rapport à l’hiver dernier. Les Maldives et les Seychelles – certains profitent du Poker pour organiser leur voyage de noces – , le Mexique, l’Île Maurice… La douzaine de destinations concernées par l’opération a été dynamique cet hiver.

Pourquoi organiser une telle opération ?

Didier Sylvestre : Le Poker nous permet de mettre en avant des offres où des destinations au moment où le marché s’essouffle un peu. Il arrive à la basse saison de la haute saison, de janvier à fin mars, à un moment où nous retravaillons nos achats. C’est ce qui nous permet de proposer ces offres attractives. Nous promouvons par exemple notre dernière destination ouverte, Zanzibar, ou nous soutenons la République dominicaine via cette opération. C’est aussi un moyen de valoriser nos produits les plus plébiscités, comme l’hôtel Fleur d’Epée au Gosier (Guadeloupe) ou des nouveautés, telles les résidences hôtelières Tropicana Suites. Le Poker est un vrai temps fort de notre commercialisation. Il nous permet, en quelque sorte, de remettre une bûche dans la cheminée au cœur de l’hiver.

La version « Été » de l’opération présente les mêmes avantages pour vous ?

Didier Sylvestre : C’est la même mécanique, même si le schéma concurrentiel est totalement différent pendant la saison estivale. Nous ferons face à d’autres concurrents, notamment dans le bassin méditerranéen. Et nous avons une vraie carte à jouer. L’été, les prix s’envolent en moyen-courrier, qui, en plus, est très vite saturé. Dans certaines de nos destinations, l’été ne correspond pas à la haute saison touristique. Les agents de voyages disposent donc d’une alternative intéressante : celle de proposer un voyage en long-courrier, avec la qualité de service d’Exotismes, plutôt qu’un séjour dans le bassin méditerranéen, pour un écart de prix qui n’est plus si important à ce moment là de l’année.  Nous sommes d’ailleurs déjà en train de peaufiner nos achats pour cette opération estivale. En été aussi, le Poker est donc très important. Exotismes fait partir environ 100 000 clients par an, dont 15% via nos deux opérations commerciales phares.

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