Entreprises du Voyage : un congrès 2024 en France, au Club Med
Lors des traditionnels voeux annuels, les Entreprises du Voyage (EdV) ont créé la surprise en annonçant la tenue du congrès 2023 dans Alpes françaises.
« Comme l’année dernière, nous avons la même envie de vous accompagner, de collaborer avec l’ensemble du secteur et d’avancer », a annoncé Valérie Boned le 11 janvier, lors de la cérémonie parisienne des voeux organisée avec l’APST. La présidente des EdV a ensuite annoncé que, sur sa proposition, le conseil d’administration avait décidé de tenir le prochain congrès en France. Ce qui ne s’est pas produit depuis longtemps.
400 congressistes
Au maximum, 400 professionnels du voyage pourront ainsi se retrouver dans les Alpes, au Club Med de Val d’Isère, du 26 au 29 juin. Il ne faudra donc pas trop tarder avant de confirmer sa participation. Côté transports, la SNCF est partenaire de ce congrès bas carbone, pour ceux qui souhaitent venir en train.
« Il s’agit de changer un petit peu, avec également un tour de table de proximité », a simplement ajouté Valérie Boned. C’est effectivement un choix audacieux après deux congrès long-courriers (République dominicaine et île Maurice). Un choix en accord avec le thème de l’éco-responsabilité que le syndicat a développé comme fil conducteur, avec le digital et la formation.
Des problèmes… de riches
Valérie Boned a aussi profité de la cérémonie des vœux, avec ses partenaires, pour faire un rapide point conjoncturel.
« Nous ressentons quand même, en ce début d’année, un climat un peu anxiogène » compte tenu du contexte international et des défaillances dans d’autres secteurs que le voyage.
Pour autant, « on a la chance d’être dans une dynamique d’activité assez exceptionnelle, avec des entreprises qui ont plutôt trop de travail que pas assez. Et donc, avec des problèmes de recrutement. Nous avons peu de défaillances chez nous. »
L’APST retrouve des couleurs
Le conseil d’administration des EdV s’est déroulé jeudi après-midi, celui de l’Apst dans la matinée. Mumtaz Teker, président de la caisse de garantie, a pu partager quelques chiffres rassurants et validés, après la difficile période de la faillite de Thomas Cook et du Covid.
La caisse de garantie, qui dispose d’un nouveau logo, possède un budget de 16 millions d’euros. « Les capitaux propres arrivent à 16 millions d’euros fin 2023 alors qu’ils étaient en négatif en 2019 », se réjouit Mumtaz Teker. Et ce, même si la réassurance publique, qui n’existe plus, a coûté 7 millions d’euros l’an passé. L’APST, qui garantit 65% des agences de voyages, affiche une trésorerie de 28 millions d’euros. Un trésorerie placée à 4%, a complété Laurent Abitbol, le vice-président de l’association, et président de Marietton toujours prêt à parler… d’argent.
Pour mémoire, le congrès du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto) aura quant à lui lieu à Rabat, les 24 et 25 avril.
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