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CWT Affaires: la direction annonce moins de 5% de grévistes

Moins de 5% des salariés présents au matin du vendredi 15 février ont suivi l’appel à la grève lancé dans la branche affaires de Carlson Wagonlit Travel, selon la direction.

«L’impact a été nul au niveau du service à la clientèle, puisque nous avions pris des dispositions en ce sens», indique Isabelle Kucharski, directeur des ressources humaines. Le mouvement a été observé par 70 à 80 des plus de 200 collaborateurs du siège social, affirme pour sa part Jérémy Jacq, délégué FO et secrétaire général du comité d’entreprise. 35% des 160 salariés présents sur plateau d’affaires de Nanterre ont levé le pied, selon Edouard Mougenot, son superviseur ACD, et délégué CGT. Des débrayages ont également eu lieu dans ceux de Nantes, Bercy, Lyon, ajoute-t-il. 

«Le mot d’ordre de grève continue à courir, ajoute Edouard Mougenot. Le mouvement pourrait être réactivé si les négociations l’appel à la grève lancé dans l’ensemble des points de vente et des plateaux d’affaires de la branche affaires de Carlson Wagoblit Travel ne sont pas reprises d’ici à début mars». Suite à l’échec des négociations salariales entreprises le 5 février, l’ensemble des organisations syndicales, les délégués du personnel et des membres du comité d’entreprise de la SEAVT CWT ont décidé de déposer un mot d’ordre de grève, effectif depuis le 11 février, et pour une durée illimitée. Leurs revendications portent notamment sur des augmentations de salaires et l’«arrêt immédiat d’une politique de licenciement arbitraire ».

La direction générale a indiqué dans un courrier interne que les négociations sur les augmentations générales de salaire ne sont pas terminées, puisque «la législation prévoit au minimum la tenue de deux réunions». Par ailleurs, elle affirme pour sa part avoir su «préserver l’emploi» en France, «dans un contexte particulièrement perturbé». «Il n’y a pas eu de licenciement, souligne Isabelle Kucharski. Notre plan de gestion prévisionnel prévoit notamment la mise en place dès janvier 2002, sur la base du volontariat, de mesures de temps partiel et de congés sabbatiques. Ce plan, présenté le 5 décembre, a reçu l’aval de l’ensemble des membres du comité d’entreprise

CWT Business emploie 1 400 personnes, sur 130 sites (plateaux d’affaires, implants…). Seulement 3% des employés sont syndiqués, selon Edouard Mougenot. Linda Lainé

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