Travailler avec des TO ou des réceptifs étrangers : comment faire son choix ? (Partie 1)
Les tour-opérateurs et les réceptifs étrangers présentent chacun des forces et des faiblesses, accentuées par la pandémie et ses conséquences économiques. Les nombreux témoignages récoltés auprès des différents acteurs, ainsi que le sondage réalisé auprès des agences, aident à peser le pour et le contre, en toute connaissance de cause.
Est-il préférable de travailler avec des TO ou des réceptifs à destination ? De nombreuses agences de voyages se posent la question, au regard de différents critères : réactivité, capacité à répondre au sur-mesure, prix, marge, paiement, garantie de stock, fiabilité, facilité de réservation. Nous avons interrogé de nombreux professionnels du voyage, qui ont témoigné à l’aune du Covid-19.
L’épidémie semble avoir rebattu les cartes, au moins temporairement. Notre sondage en ligne qui a récolté près de 300 réponses (à 92 % des agents de voyages) reflète la tendance actuelle, plus frileuse. À la question « À l’avenir, travaillerez-vous plus ou moins avec des réceptifs, versus avant la crise ? », 33,6 % ont répondu « moins avec les réceptifs et plus avec les TO », 22 % « plus avec les réceptifs et moins avec les TO ». Et 34 % n’envisagent « pas de changement » (voir l’infographie à la fin de cet article).