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Au-delà des frontières

« Le 1er mai, l’Union européenne s’étendra des longues plages de l’Atlantique aux confins des plaines de Russie, des forêts denses de Finlande aux collines arides de Chypre. Un territoire immense, multiple, où les Français pourront théoriquement se balader sans contrainte, une simple carte d’identité en poche. Le tourisme n’a pourtant pas attendu que les frontières disparaissent pour explorer de nouveaux territoires. C’est même l’a

Le 1er mai, l’Union européenne s’étendra des longues plages de l’Atlantique aux confins des plaines de Russie, des forêts denses de Finlande aux collines arides de Chypre. Un territoire immense, multiple, où les Français pourront théoriquement se balader sans contrainte, une simple carte d’identité en poche.

Le tourisme n’a pourtant pas attendu que les frontières disparaissent pour explorer de nouveaux territoires. C’est même l’activité économique qui fait le plus abstraction des barrières érigées par les hommes, tant politiques que religieuses ou culturelles. Car les TO, s’ils ne sont pas philanthropes, contribuent depuis longtemps à supprimer bien des oeillères, à briser bien des idées reçues. Certes, il y aura toujours des philosophes pour prôner le boycott de Cuba ou de la Birmanie, au prétexte qu’il s’agit de dictatures. Mais n’est-ce pas aussi en envoyant des touristes sur place, qui témoigneront à leur retour, que l’on incitera progressivement ces pays à respecter les droits de l’Homme ? Bien sûr, il y aura toujours des bien- pensants pour critiquer un tourisme de ghetto, qui oublie les populations locales. Mais ces touristes ne contribuent-ils pas aussi, même en ne dépensant que quelques euros en souvenirs, à faire vivre parfois des familles entières ? Tout juste faut-il désormais leur inculquer les nouvelles valeurs du tourisme durable…

Même sans frontière, ces nouveaux pays européens n’ont toutefois fait que la moitié du chemin. Leur statut va certes rassurer des visiteurs jusqu’à présent frileux. Mais en attendant qu’ils adoptent l’euro (qui agira comme un nouvel accélérateur), il leur faut communiquer encore et encore s’ils veulent jouer dans la cour des grands. Ce n’est qu’à ce prix que les Français sauront enfin placer sur une carte Chypre ou la Slovénie ! Un exercice coûteux et difficile, qu’un simple grain de sable peut enrayer… Car si Vilnius est aujourd’hui connue de nos compatriotes, c’est plus pour le drame Trintignant-Cantat qui s’y déroula que pour ses beautés architecturales !

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