Antilles française : sortie de crise ou contagion ?
Alors qu’un appel à une « journée morte » avait été lancé pour hier en Guadeloupe, en attendant le retour du ministre de l’Outremer, Yves Jégo, l’activité semble se maintenir en Martinique.
Statu quo en Guadeloupe. En l’absence du ministre de l’Outremer, Yves Jégo, rentré précipitamment en métropole hier matin, l’île reste largement paralysée. Une réunion gouvernementale est prévue aujourd’hui à Paris pour faire le point.
Côté tourisme, la situation n’évolue guère, alors que les vacances scolaires de février, traditionnellement l’une des périodes de forte fréquentation, ont débuté dans une zone de métropole. La compagnie Corsairfly continue à maintenir ses vols, malgré quelques annulations et des taux de remplissages en baisse.
En Martinique, en revanche, la grève lancée jeudi n’a pas pour l’instant de répercussion sur l’activité. Dans un comité publié hier, le Comité martiniquais du tourisme a tenu à rassurer les voyageurs, affirmant que « toutes les infrastructures touristiques fonctionnent […] sans entrave et aucune stratégie n’est mise en place pour mettre à mal l’industrie touristique ».
