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Aérien : quelles sont les 7 compagnies les moins sûres dans le monde ?

Après une année 2018 très lourde pour l’aviation civile avec 15 accidents, le site spécialisé Airline Ratings vient de dévoiler sa liste noire des compagnies aériennes.

Airline Ratings vient de publier son classement des compagnies aériennes les plus dangereuses en 2019. Chaque année depuis 2013, le site spécialisé analyse la fiabilité des compagnies aériennes. Cette année, sept compagnies aériennes font partie de sa liste noire. En tout, 405 compagnies ont été passées au crible afin de leur attribuer une note allant d’une à sept étoiles.

Pour dresser sa liste des compagnies les plus dangereuses, le site s’est appuyé sur différents critères comme les listes noires déjà existantes de pays, la certification IOSA (Operational Safety Audi certificates), le nombre de morts enregistrés ces dix dernières années ou encore le respect des standards de sûreté internationaux.

Les deux premières compagnies épinglées sont népalaises, Tara Air et Nepal Airlines. Elles n’ont obtenu qu’une seule étoile au classement. Arrivent ensuite les compagnies afghanes Kam Air et Ariana Afghan Airlines car elles n’ont obtenu que deux étoiles.

Un classement qui a des limites

La compagnie sud-américaine Blue Wing Airlines a, elle, perdu « trois de ses Antonov en trois ans ». L’espace aérien européen ainsi que celui de la Guyane lui sont fermés. De son côté, l’indonésienne Trigana Air Service (quatorze accidents en dix ans) est bannie des « ciels européens et américains », et la kazakhe SCAT Airlines vole sans certification IOSA, un programme d’audit international.

Attention toutefois, ce classement comporte certaines limites. Comme le relèvent Les Echos, « certains ne manqueront pas de s’étonner que Lion Air, Egyptair ou Malaysia (deux crashs, le vol MH 370 puis le MH17 en 2014) ne figurent pas sur la liste. D’autres feront valoir qu’au Népal, où neuf accidents mortels se sont produits en huit ans, ce ne sont pas seulement Tara Air et Nepal Airlines mais bien toutes les compagnies certifiées par les autorités népalaises (une vingtaine) qui figurent sur  la liste noire de l’Union européenne.» Autre faiblesse du classement : il ne prend pas en compte les responsabilités ou non des compagnies dans les accidents.

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