Personnalité de l’année : Jean-François Rial, président directeur général de Voyageurs du Monde
On dit souvent de lui qu'il exagère toujours et que ses prises de position frôlent l'impertinence. Mais Jean-François Rial est avant tout un homme de passions, d'où son caractère bien trempé. « Il faut assumer ses convictions », rappelle-t-il à l'envi.
Dans l'industrie du tourisme, il y a donc ceux qui apprécient son franc-parler, et d'autres qui goûtent peu ses interventions à contre-courant et ses allures d'intello. Mais quand il s'agit de reconnaître l'entrepreneur et le dirigeant de Voyageurs du Monde, ainsi que le travail réalisé pour faire de cette marque l'une des plus belles réussites de l'industrie touristique française, le consensus se fait autour de son nom.
Il est vrai qu'avec un chiffre d'affaires de 335,1 millions d'euros et un bénéfice net de 7,1 millions d'euros sur l'année 2013, les résultats du groupe constitué principalement des marques Voyageurs du Monde, Terres d'Aventure, Nomade, Comptoir des Voyages et Allibert, forcent le respect. Homme d'amitiés sincères, Jean-François Rial revendique ses bandes de copains.
Tout d'abord celle avec qui il s'est lancé dans l'aventure Voyageurs du Monde en 1996, aux côtés notamment d'Alain Capestan et de Lionel Habasque, deux fidèles compagnons de route. Il y a aussi sa bande de potes avec qui il partage sa nouvelle passion pour le poker depuis quelques années. « Je suis un fou de voyages, un fou d'entreprises, un fou d'Internet et un fou de jeux de stratégie », aime-t-il à se définir.
Homme d'engagement, Jean-François Rial milite de longue date pour un tourisme éthique et solidaire, et pour l'industrie touristique française envers laquelle il s'est investi tout récemment, dans le cadre des Assises du Tourisme.
Ayant su faire évoluer son modèle économique et prendre à temps le tournant du digital, tout en assurant la croissance interne du groupe autour des marques Voyageurs du Monde et Terres d'Aventure et externe avec le rachat d'Allibert fin 2012, Jean-François Rial entend bien ne rien lâcher de son exigence de qualité et bien sûr d'innovation.
