L’iPad embarque dans les avions
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Qu’on se le dise : l’iPad n’est pas qu’une console de « salon ». Les compagnies aériennes s’intéressent de près à cette belle innovation, qui présente des propriétés intéressantes, à commencer par ses 10 heures d’autonomie et son poids plume.
DANS LES AIRS, L’IPAD S’INVITE À BORD
Doucement, la tablette numérique s’invite dans les cockpits, en cabine, voire dans les aéroports. British Airways l’expérimente avec son personnel navigant commercial (PNC). Tous les membres d’équipage seront dotés du célèbre appareil d’Apple au cours des prochains mois – une centaine le sont déjà. Objectif : offrir un service plus personnalisé aux passagers pendant les vols. Les équipes de cabine peuvent ainsi consulter les listes de passagers et leurs profils voyageurs, identifier rapidement le siège où chaque personne doit s’installer, connaître ses exigences de repas… Elles ont aussi accès aux horaires de vols et des correspondances.
Depuis quelques mois, l’iPad a également débarqué dans les postes de pilotage, notamment aux États-Unis. Il remplace ainsi la traditionnelle valise de l’équipage, et ses 17 kg de manuel d’exploitation, cartes de navigation et autres cartes d’approches. United Airlines vient d’annoncer qu’elle s’offrait pas moins de 11 000 exemplaires pour ses pilotes (de United et de Continental). Les informations seront mises à jour très régulièrement, et plus faciles à trouver. Pour peu que les merveilleux appareils ne tombent pas en panne…
Reste à savoir si les tablettes se substitueront aux systèmes de divertissement de bord – au moins en Première, en Business ou à bord des avions d’affaires. Les systèmes intégrés aux sièges représentent des investissements conséquents, qui peuvent contraindre à l’immobilisation des avions lorsqu’ils sont défectueux. Les tablettes sont plus faciles à remplacer.
AU SOL, LA CONSOLE D’APPLE FAIT SA RÉSA
Elles ont aussi un avenir au sol, dans les aéroports. Delta Air Lines en propose en porte d’embarquement, pour ses clients. « Nous l’expérimentons aux deux aéroports de New York », précise Béatrice de Rotalier, sa directrice commerciale France.
Les voyageurs peuvent ainsi effectuer un changement de réservation ou choisir leur siège à bord. « C’est un service additionnel ». Pour l’instant, la compagnie américaine n’a pas prévu d’élargir le test à Paris.
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