Fram bientôt sous pavillon chinois?
Karavel-Promovacances ne serait pas le seul prétendant. Selon les Echos, le groupe chinois HNA, déjà actionnaire entre autres d'Aigle Azur, serait également sur les rangs pour une entrée au capital voire une prise de contrôle de Fram.
Après le Club Med, Fram pourrait passer à son tour sous pavillon chinois. C'est ce que révèle, ce matin, le journal Les Echos en indiquant que "HNA, un mastodonte aux activités diversifiées, notamment présent dans le transport aérien", serait parmi les prétendants à la reprise du voyagiste français.
Deux candidats en lice
"Propriétaire, entre autres, de Hainan Airlines, il vient de s'offrir Swissport, le numéro un mondial des services aéroportuaires", rappelle le quotidien. "Il est déjà actif dans le tourisme et s'intéresserait maintenant à la société toulousaine, indiquent en effet diverses sources".
HNA n'est pas inconnu en France puisqu'il est l'un des actionnaires d'Aigle Azur.
Les Echos confirment par ailleurs, comme nous l'écrivions hier, que le groupe Karavel-Promovacances est bien lui aussi, à nouveau, sur les rangs pour une reprise de Fram, et "dans les starting-blocks dans la perspective d'une procédure déclenchée par le tribunal de commerce".
Réunion du Ciri le 2 septembre
Fram "qui a revendu une bonne partie de ses actifs pour apurer son déficit, s'acheminerait au titre de 2015 vers de nouvelles pertes difficilement supportables", commente le journal. "Une injection d'argent frais serait indispensable".
Les Echos confirment également que le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri), qui suit de près la situation de Fram depuis de longs mois, organise une réunion le 2 septembre pour faire un nouveau point sur l'entreprise et à laquelle seraient invités les candidats. "L'affaire est également suivie avec la plus grande attention par (…) Selectour Afat, premier distributeur tiers de Fram, sachant que le voyagiste est son premier fournisseur", une rumeur qui circule de fait dans la profession, aussi étonnante soit-elle.
Sollicitée lundi par le journal économique, la direction de Fram se refusait à tout commentaire. Elle rappelait hier à L'Echo touristique que "l'ouverture du capital de Fram fait partie de la feuille de route du Directoire, et que l'entreprise travaille activement sur ce projet avec des marques d'intérêt".
