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Aigle Azur : les pilotes en grève une semaine, dès samedi

Après une première grève de huit jours lors du chassé-croisé estival, les pilotes d’Aigle Azur, deuxième compagnie française en nombre de passagers, prévoient de cesser le travail du 27 août au 3 septembre inclus.

A moins que la médiation initiée n’aboutisse, les pilotes d’Aigle Azur seront de nouveau en grève pour une semaine complète, du 27 août au 3 septembre inclus, à l’appel du SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne) France Alpa.

La direction rejette les revendications salariales

Ils s’étaient déjà mobilisés du 28 juillet au 4 août, affectant près de 150 liaisons et 24 000 clients dont les vols avaient été reportés ou annulés, pour une perte de 3,5 millions d’euros, selon les chiffres publiés par la compagnie le 19 août. Celle-ci assure qu’elle mettra tout en place pour éviter, ou à tout le moins minimiser, les perturbations.

"Bien qu’Aigle Azur soit en parfaite conformité avec la réglementation sur l’organisation du travail, les revendications du SNPL sur des aménagements de planning ont déjà reçu une réponse favorable de la part de la Direction pour une mise en place dès septembre 2016. S’agissant de la seule revendication non satisfaite à ce jour, à savoir les revendications salariales, la direction souligne que l’analyse de sa profitabilité et de ses coûts salariaux, au regard de l’environnement concurrentiel, ne lui permet pas d’y répondre favorablement", détaille l’entreprise dans un communiqué.

Une compagnie fragilisée

Deuxième compagnie régulière française, hors groupe Air France, avec 1,8 million de passagers en 2015, Aigle Azur est détenue depuis 2012 par le groupe chinois HNA, à hauteur de 48%. Spécialiste des vols vers l'Algérie, le Portugal, le Mali et le Sénégal, ses projets de développement avaient été contrariés, notamment avec l'échec de l'ouverture d'une ligne Paris-Pékin, faute d’autorisation de survol de la Russie.

Dans son dernier communiqué, la direction prévient : "Une nouvelle grève des pilotes, sur une période de huit jours, pourrait fortement nuire à l’avenir de la compagnie et aux emplois de ses 1200 salariés répartis sur plusieurs bases".

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