Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

XL Airways : Nicolas Brumelot redouble de colère sur Facebook

Dans un nouveau post sur Facebook, le patron de MisterFly déplore l’absence de garantie financière pour couvrir le risque de défaillance des compagnies aériennes.

C’est la suite de son premier post sur Aigle Azur. Cette fois, Nicolas Brumelot, président de MisterFly, enfonce le clou après la défaillance de XL Airways, la deuxième dans l’aérien en quelques jours. Il persiste et signe dans sa demande de création d’une caisse de garantie dans l’aérien, comme tous les acteurs du voyage… à l’exception des grandes compagnies aériennes.

« Les passagers lésés ont un point commun : ils ont tous payés leurs billets d’avance et la compagnie a encaissé l’argent sans se préoccuper de savoir s’il elle serait en mesure de délivrer le service », souligne Nicolas Brumelot, furieux. « Il est facile de mettre en place une solution pour protéger l’argent des passagers. En 2018, 4,3 milliards de passagers ont voyagé dans le monde (source IATA et OACI). Il suffirait de prélever 10 centimes par billet d’avion pour constituer en un an un fonds de garantie de €400 millions. C’est indolore et largement suffisant pour couvrir l’ensemble des défaillances de compagnies aériennes dans le monde et garantir aux passagers le remboursement de leurs billets payés d’avance. En 5 ans, le fonds atteindrait €2 milliards ! (…) Il faut s’unir, professionnels du tourisme et voyageurs, pour lutter contre le puissant lobby des compagnies aériennes (35% du commerce mondiale d’après l’OACI) et exiger la mise en place d’un fonds de garantie. »

 

Son message rejoint le communiqué de presse diffusé samedi 21 septembre par les associations réunissant les professionnels du voyage. « La défaillance de XL Airways remet à nouveau sur le devant de la scène l’absence de garantie financière pour protéger les consommateurs lors de la faillite d’une compagnie aérienne », renchérit un communiqué conjoint de l’APST, des Entreprises du Voyage, et du Seto.

Suspension des remboursements

« L’Association internationale du transport aérien (IATA) a adopté, comme pour la faillite d’Aigle Azur, sa règle unilatérale de suspension des remboursements », est-il ajouté. En colère, les professionnels français du voyage explorent « toutes les actions possibles » afin de faire sanctionner « l’attitude monopolistique, voire dominante de IATA ».

L’Association européenne des agences de voyages et des tour-opérateurs (ECTAA) réclame elle aussi, depuis de nombreuses années, la mise en place d’un mécanisme obligatoire par les transporteurs aériens dans le but de protéger les passagers contre les défaillances des compagnies aériennes. En deux ans, 36 compagnies aériennes ont fait faillite, souligne l’ECTAA, qui fédère près de 80 000 entreprises du tourisme.

 

A lire aussi : Aigle Azur : Nicolas Brumelot exprime sa colère sur Facebook

Les commentaires sont fermés.

Dans la même rubrique