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Volcan : le médiateur renvoyé dans les cordes…

L’UFC-Que Choisir et les pros du tourisme ont signé hier un protocole d’accord visant à limiter les conséquences de l’après volcan. Un engagement qui interfère avec le système de médiation et du numéro vert mis en place par le gouvernement.

 

L’UFC-Que Choisir et les professionnels du tourisme feraient-ils un pied de nez au gouvernement ? Quelques jours après l’annonce par Hervé Novelli, le Secrétaire d’Etat en charge du tourisme, de la nomination d’un « médiateur en charge du traitement des réclamations des consommateurs » et de la mise en place d’un numéro vert pour « aider les consommateurs dont les démarches auprès de leur voyagiste ou de leur compagnie aérienne n’ont pas abouti »,  le SNAV, le CETO, la FNAM et l’UFC-Que Choisir ont signé hier à Paris un protocole d’accord visant à limiter les conséquences pour les voyageurs de la fermeture de l’espace aérien suite à l’éruption volcanique en Islande. Un dispositif qui pourrait interférer avec les missions du médiateur. « Le médiateur fait du cas par cas sans avoir de connaissances professionnelles. Je ne suis pas fan du système car sa fonction l’oblige à rester neutre. Du coup, soit il n’est pas efficace soit cela tourne à l’usine à gaz », confie Alain Bazot, le Président de l’UFC-Que Choisir. Parmi les engagements pris par les quatre organismes, la mise en place d’une commission de suivi dédiée à l’examen au cas par cas des demandes de dédommagement des clients délaissés par leur TO lors de l’annulation de leur vol en cours de voyage a été décidée.

 

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