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Turquie : ce qu’on sait de l’attentat dans une discothèque d’Istanbul

Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attentat contre une discothèque d'Istanbul qui a fait 39 morts dans la nuit du nouvel An.

L'attaque s’est déroulée 01h15 dimanche (22h15 GMT samedi) : un assaillant armé d'un fusil d'assaut surgit alors devant la boîte de nuit Reina, au coeur d'Istanbul, et ouvre le feu sur les personnes situées à l'entrée, selon le gouverneur d'Istanbul Vasip  Sahin. Un policier et un civil sont tués.

Après avoir pénétré dans la discothèque, l'assaillant tire au hasard sur la foule, semant la panique et la mort. Selon la chaîne d'information NTV, plusieurs personnes ont plongé dans le Bosphore pour échapper aux coups de feu.

D'après les derniers chiffres des médias turcs, 39 personnes, dont 26 étrangers, ont été tuées et des dizaines blessées. L'agence de presse  progouvernementale Anadolu a annoncé lundi que 46 personnes étaient encore prises en charge dans les hôpitaux d'Istanbul.

L’assaillant en fuite

Dans un communiqué publié lundi sur les réseaux sociaux, le groupe Etat  islamique a indiqué que l'assaillant était "un des soldats du califat". Les autorités turques ont lancé une chasse à l'homme pour retrouver l'assaillant, qui s'est enfui en profitant de la confusion semée dans la discothèque, selon le Premier ministre Binali Yildirim. Ce dernier a qualifié d'"infondées" les informations de presse selon lesquelles l'assaillant était déguisé en père Noël, ajoutant que l'agresseur avait laissé son arme sur les lieux.

Après une année 2016 sanglante, les autorités turques étaient pourtant sur leurs gardes en ce jour de réveillon, et 17 000 policiers avaient été déployés en ville.

Quant aux TO français, ils observent, depuis plusieurs mois, une dégringolade du nombre de clients. Selon le baromètre 2015-2016 du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto), la Turquie a chuté de 73%, et a d'ailleurs quitté le top 10 des destinations moyen-courriers.

Les conseils du Quai d'Orsay

Le pays a été la cible de nombreux attentats attribués à l'EI ou liés à la rébellion séparatiste du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui ont notamment frappé Istanbul et Ankara. Membre de la coalition internationale qui combat l'EI en Syrie et en Irak, la Turquie a déclenché en août une offensive dans le nord de la Syrie pour repousser les jihadistes vers le Sud, mais aussi les milices kurdes syriennes.

Sur son site web, le Quai d’Orsay a publié une "dernière minute" le 11 décembre. "Dans le contexte sécuritaire actuel (attentats à Istanbul le 10 décembre et à Kayseri le 17 décembre, et attaque contre l’ambassadeur de la Fédération de Russie à Ankara le 19 décembre), il est recommandé de faire preuve d’une très grande vigilance" lors de ses déplacements, explique-t-il. Et ce, en particulier dans les lieux de forte affluence et les quartiers touristiques. Il est aussi conseillé "d’éviter les rassemblements et de se tenir à l’écart des postes de police et de gendarmerie ainsi que des bâtiments officiels qui peuvent constituer des cibles privilégiées. Par ailleurs, les intérêts et les ressortissants français en Turquie peuvent être également pris pour cible".

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