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Thomas Cook : la vente de Condor à Lufthansa compromise ?

Le directeur financier de Lufthansa estime « peu probable » que l’acquisition de Condor soit finalisée par la compagnie allemande.

Après avoir fait une offre de rachat pour Condor, la compagnie aérienne allemande du groupe Thomas Cook, Lufthansa pourrait ne plus être intéressée. « Il est peu probable que nous obtenions un accord », a déclaré Ulrik Svensson, le directeur financier de Lufthansa, à une assemblée d’analystes, selon Travel Weekly.

La cause de ce revirement ? La nouvelle stratégie de redressement de sa filiale low-cost Eurowings – la compagnie a abandonné cette semaine les vols long-courriers et va limiter son expansion sur de courtes distances afin de limiter les pertes -, avec laquelle elle envisageait de fusionner les activités de Condor. De plus, la flotte de Condor est « vieillissante et nécessite un investissement élevé », selon Ulrik Svensson, pour qui l’intégration de Condor à sa filiale Eurowings serait finalement plus complexe que prévu.

Une nouveau revers pour Thomas Cook

Pourtant, il y a quelques semaines, Carsten Spohr, le PDG de Lufthansa, a confirmé que le groupe allemand avait fait une offre pour Condor au début du mois de mai. « Nous pensons que nous pouvons offrir à Condor de bonnes perspectives et maintenir l’entreprise dans son ensemble, qu’elle opère sur le long et sur le court terme », avait-il déclaré aux actionnaires du groupe. Lufthansa a été le seul transporteur à confirmer l’appel d’offres pour l’une des compagnies aériennes de Thomas Cook, malgré sept offres épluchées.

Pour le voyagiste britannique, la vente de Condor, une compagnie rentable, aurait permis de dégager une somme conséquente, alors que Thomas Cook doit stabiliser ses finances avant la fin septembre. En effet, le pionnier du tourisme doit convaincre ses partenaires financiers pour mobiliser les 300 millions de livre sterling nécessaires à son fonctionnement pendant la saison hivernale.

Fermetures d’agences, vente de ses activités dans certains régions, investissements dans l’hôtellerie… De nombreux leviers sont actionnés par Thomas Cook, auteur d’un exercice 2017/2018 jugé décevant, pour réinventer son modèle économique.

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