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Start-up : comment Aglaé illumine le végétal

Depuis qu’elle a créé Aglaé, elle déborde de projets. Lauréate des Trophées de l’Innovation de l’Echo touristique avec son concept de végétal luminescent, Sophie Hombert vise désormais l’international.

Aglaé a été accompagné par l’Open tourisme Lab

Aglaé se présente comme l’entreprise pionnière du végétal luminescent ; elle s’appuie sur une biotechnologie qui permet aux plantes d’éclairer. Comment est née cette idée ?

Sophie Hombert : Je suis issue d’une formation de designer et pendant cette formation, j’ai effectué un double cursus pour allier le design avec les sciences. Mon idée, c’était de rendre au végétal un pouvoir utilitaire, pour lui donner une place de choix dans notre quotidien, et notamment dans les milieux urbains. Ma source d’inspiration, c’était le vivant. Pendant mes études, j’ai consacré mon mémoire à la domestication du végétal et dans ce cadre, j’ai initié un programme de recherche dédié à ce sujet. J’ai testé en labo tout ce que je pouvais et notamment cette idée de plantes luminescentes. (…) Un an après la fin de mes études, j’ai finalement créé mon entreprise (en 2016, Ndlr), ce qui n’était pas du tout prévu au départ. Je me suis lancée un peu par culot et insouciance, parce que l’aventure me plaisait énormément. Et je ne le regrette pas. Aujourd’hui, c’est une vraie activité, j’ai recruté sept salariés, et ça marche !

Nous avons travaillé avec des marques de renom comme la maison Chanel, L’Oréal ou Disneyland Paris.

Quelles ont été les premières applications touristiques de cette innovation ?

Sophie Hombert : Je me suis rapidement tournée vers l’événementiel. Nous réalisons des scénographies végétales :  il peut s’agir de créer une scène, un logo, un lettrage végétalisé…  Nous avons plus de 50 événements à notre actif, nous avons travaillé avec beaucoup de marques de renom, dont des marques de luxe, comme la maison Chanel, L’Oréal ou Disneyland Paris, qui ont été nos premiers clients. Notre force, c’est la recherche appliquée au domaine du végétal, nous avons trois personnes qui y sont dédiées à 100% et qui œuvrent pour rendre ces technologies plus pérennes ou pour en diversifier les usages. Nous avons développé un procédé  qui nous a permis de lancer la première exposition pérenne qui s’appelle La Serre aux papillons enchantée, dans les Yvelines. Au contact de la lumière noire, les plantes se transforment et deviennent luminescentes. Cela produit un univers vraiment féérique et fantastique.

Quels sont les autres marchés que vous entendez cibler ?

Sophie Hombert : Nous ciblons notamment les parcs d’attraction – nous sommes en discussion avec certains. Nous cherchons aussi à nous implanter dans d’autres lieux d’exposition, des aquariums… Nous avons des projets au Mexique, en Amérique. Parallèlement nous voulons aussi développer des aménagements végétalisés luminescents pour éclairer les villes de demain. Nous travaillons actuellement avec Chartres, pour en faire la première ville pilote luminescente. L’idée, c’est d’en faire un site modèle pour ensuite le dupliquer dans d’autres villes de France. Après, l’objectif est évidemment de s’exporter, car nous savons que nous n’avons pas de concurrents et que le marché international est important. Nous allons créer des antennes en Amérique, au Canada dans un premier temps, puis à New York. Nous allons aussi exposer à  Dubaï en octobre dans le cadre d’un salon international de l’innovation pour nous faire connaître auprès des acteurs locaux de l’événementiel et de la décoration intérieure.

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