Les maisons du Largo do Pelourinho, la grande place en pente au coeur de la vieille ville de Salvador da Bahia, exposent leurs façades aux tons pastel. Au coin de la rue, l’oeil est attiré par une démonstration de capoeira, l’art martial dansant pratiqué dans la région, et l’oreille par un groupe de percussions. La musique, d’origine africaine, est au coeur de la ville. Michael Jackson lui a consacré une chanson, et la maison où il tourna un clip se visite comme un sanctuaire. Salvador, parfois comparée à Rome pour sa ferveur religieuse, est aussi truffée de vraies églises. Répliques de l’architecture portugaise, du temps où le Brésil était une colonie, elles rythment la découverte que l’on fait à pied du centre ville jusqu’au port. L’autre intérêt de cette ville de 3,5 millions d’habitant, ce sont ses plages. Celle où les premiers navigateurs portugais débarquèrent en 1509 est devenue un lieu de fête coloré, fréquenté par la population locale. Ici, on se baigne en musique, on mange et on boit en famille. En observateur au milieu des serviettes, des parasols et des marchands ambulants, on reste bouche bée face à tant d’activités sur une langue de sable.