Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Prison avec sursis requise au procès du Mont Sainte-Odile

Le procureur demande pour quatre des six prévenus des peines de neuf mois à un an de prison, quatorze ans après la catastrophe aérienne du Mont Saint-Odile.

Survenu le 20 janvier 1992 en Alsace, l’accident de l’Airbus A-320 d’Air Inter avait fait 87 morts et neuf blessés. Le procureur adjoint de la République de Colmar, Claude Palpacuer, estime qu’il procédait d’un enchaînement de causes liées à des « fautes caractérisées ». Il a requis un an de prison à l’encontre de Bernard Ziegler, ancien directeur technique d’Airbus, en raison de la « mauvaise ergonomie » du tableau de bord de l’appareil. Ce défaut aurait conduit les pilotes à programmer involontairement une pente de descente excessive. Claude Frantzen, ancien chef du contrôle technique à la Direction générale de l’aviation civile, écope lui aussi d’un an de prison avec sursis. Idem pour Daniel Cauvin, ancien DGA d’Air Inter.

Neuf mois de prison avec sursis ont par ailleurs été requis contre Eric Lammari, le contrôleur aérien poursuivi pour avoir commis une série d’erreurs en guidant l’appareil dans sa phase d’approche de l’aéroport de Strasbourg.

Claude Palpacuer a en revanche suggéré la relaxe de celui qui se définit comme « l’architecte de l’A-320 » concernant les défaillances de deux instruments de radio-guidage qui équipaient l’avion, faute d’un lien de causalité suffisamment prouvé avec l’accident.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique