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Pourquoi Go Voyages n’intègre pas Google Flight Search

Selon Frédéric Pilloud, directeur marketing d’Odigeo/Go Voyages, le comparateur aérien de Google peut et doit s’améliorer.

"Enfin !", réagit Frédéric Pilloud, au lendemain du lancement officiel de Google Flight Search (GFS) en France et dans quatre autres pays européens. Nous en entendons parler depuis deux ans, c’est donc une bonne nouvelle en soi qu’il se positionne sur le marché français".

A l’automne 2011, Go Voyages, par la voix de Jérôme Laurent (alors directeur marketing), manifestait un intérêt plus que certain à l’égard du projet. Aujourd’hui, l’heure est à la retenue.

"Nous n’avons pas rejoint Flight Search, même si nous aurions pu le faire, comme l’ont décidé certains de nos concurrents européens, précise Frédéric Pilloud. Cela ne veut pas dire que nous y renonçons définitivement. Mais nous attendons que l’outil soit plus complet et pertinent au niveau du contenu".

Un contenu "incomplet"

Dans la solution du géant de Mountain View, des compagnies low cost comme EasyJet et Ryanair sont aux abonnés absents, relève un article de Travolution.co.uk. Idem concernant les compagnies charters, relève Frédéric Pilloud. "Du point de vue de l’internaute, il y a des manques importants par rapport à des sites tels que Kayak ou Easyvoyage". Des "manques" que Go Voyages voulait justement se proposer de combler, il y a 18 mois.

Google et Odigeo, qui rassemble les marques Go Voyages, Opodo, eDreams et TravelLink, ont de toute évidence des raisons de s’entendre à moyen terme. Sans surprise, Frédéric Pilloud se montre assez confiant dans l’évolution du nouveau bébé de Google.

Pour l’heure, il reste des points d’amélioration à apporter. Le comparateur est dans sa version européenne assez proche de son modèle américain. Avec des vols réguliers comme socle, et un certain manque de convivialité.

 

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