Paris en pleine forme malgré la crise
Pluie de bonnes nouvelles pour le tourisme parisien. Après la publication des chiffres de fréquentation record des sites culturels de la capitale en 2007, l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris vient de dévoiler ceux de l’hôtellerie au premier semes
L’année 2007 avait été qualifiée d’« historique » pour le tourisme à Paris. Preuve s’il en fallait, les sites culturels de la capitale, dont les chiffres de fréquentation viennent d’être publiés, ont battu des records d’affluence. Sur les 50 monuments et sites étudiés, plus de 30 ont affiché des résultats positifs, dont une quinzaine ont vu leur nombre de visiteurs progresser de plus de 10%.
Les spécialistes s’attendaient néanmoins à un ralentissement de l’activité touristique en 2008. Un pronostic que la capitale a déjoué. L’Office du tourisme vient en effet de dévoiler les excellents chiffres de l’hôtellerie au premier semestre. Par rapport aux six premiers mois de 2007, le nombre de nuitées progresse de 2,2% (17,27 millions), le taux d’occupation de 1,4 point (78,1% contre 76,7%) et le prix moyen par chambre occupée de 6,4% (151,60 €/chambre). Mécaniquement, le RevPAR, qui calcule le revenu par chambre disponible (occupée ou non), s’accroît donc aussi, d’un joli 7,3%. Seul point négatif : cette croissance semestrielle masque de fortes disparités mensuelles. Si janvier, février et mai ont été des mois de hausse, en revanche, mars, avril et juin ont marqué un recul par rapport aux mêmes mois de 2007.
Premiers visiteurs de la capitale, les Français constituent l’un des principaux moteurs de la croissance, avec un nombre de nuitées en progression de 2,7% au premier semestre, à 6,2 millions. Mieux encore, la plupart des marchés européens (Britanniques, Italiens, Espagnols…) connaissent une progression supérieure à 6% en nombre de nuitées, de même que les marchés émergents, Proche et Moyen-Orient en tête (dont la hausse atteint 23,7%). Des chiffres qui permettent de compenser les forts reculs des clientèles nord-américaine (-20,1%) et japonaise (-8,1%).
Même si cette croissance globale devrait ralentir au second semestre, l’année 2008 promet d’être au moins aussi bonne que 2007, sinon meilleure encore, ce qui en ferait la nouvelle année record, dans un contexte économique international pourtant défavorable.
