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Malgré la conjoncture, Air Astana crée une nouvelle low-cost

Les faillites de ces derniers jours n’effraient pas Air Astana. La compagnie kazakhstanaise vient d’annoncer le lancement de FlyArystan, une compagnie aérienne low cost, au premier semestre 2019.

Comme le souhaitait le président kazakh, Air Astana a créé sa compagnie low cost. «FlyArystan est l’aboutissement d’une réflexion et planification approfondie au sein de l’entreprise. Elle résulte d’une mutation rapide de l’environnement du transport aérien local et régional », a déclaré Peter Foster, le PDG  d’Air Astana.

Inspirée par les exemples de compagnies aériennes à succès comme EasyJet, Indigo, Cebu Pacific et Air Asia, la nouvelle low cost exploitera un modèle classique de compagnies à bas coûts. Les tarifs seront très compétitifs – environ 50% moins chers que ceux pratiqués par Air Astana sur son réseau domestique. Elle aura pour ambition de s’étendre à moyen terme également aux liaisons internationales.

Depuis plusieurs aéroports kazakhs

« Cela offrira d’excellentes perspectives à moyen et long terme pour Air Astana. Les voyageurs au Kazakhstan auxquels nous souhaitons la bienvenue, pourront bénéficier de tarifs aériens beaucoup plus compétitifs sur les liaisons intérieures et régionales », poursuit le directeur de la compagnie.

FlyArystan opérera au départ de plusieurs aéroports au Kazakhstan. Les routes et les destinations seront annoncées au cours des prochains mois. L’équipe de direction de FlyArystan a déjà été nommée, composée de cadres locaux expérimentés issus des équipes d’Air Astana.

Pas de nouveaux actionnaires

L’équipe sera dirigée par Tim Jordan, anglo-australien possédant quinze ans d’expérience à des postes de direction notamment au sein de Cebu Pacific et Virgin Blue. La compagnie exploitera initialement quatre avions et comptera une flotte d’au moins quinze appareils d’ici 2022.  Sa flotte sera composée d’Airbus A320 configurés avec 180 sièges en classe économique.

Comme pratiqué par Air Astana depuis son lancement, le projet sera entièrement autofinancé et ne nécessitera ni ajout de capital de ses actionnaires, ni subvention de l’État ou soutien financier externe, est-il précisé.

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