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Les touristes ne renoncent pas à Madère

Les intempéries du week-end dernier ont été meurtrières et destructrices, mais ont épargné les principales zones touristiques. Un message que les voyageurs semblent avoir compris, puisqu’ils sont peu nombreux à annuler leur départ.

Après le déluge, Madère a commencé à panser ses plaies. En quelques heures, samedi 26 février, des pluies diluviennes ont semé le chaos dans certaines parties de l’île portugaise, causant la mort de plus de quarante personnes. Mais au lendemain du drame, les acteurs du tourisme cherchaient déjà à calmer le jeu. tour-opérateurs et autorités locales assurent ainsi que la catastrophe n’a touché que des zones limitées de l’île. La partie sud-est serait l’une des plus concernée.

L’OT TENTE DE TEMPORISER

À Funchal, la capitale, ce sont les quartiers bas, où vivent les populations les moins aisées, qui ont été dévastés. La région de Ribeira Brava, à l’ouest de la ville, a aussi subi d’énormes dégâts. En début de semaine, cependant, l’office de tourisme en France temporisait, en indiquant dans un communiqué que seuls trois secteurs de la capitale restaient fermés à la circulation : la zone du marché, la zone de la place do Infante et l’avenue du bord de mer. « À l’exception de gros travaux sur les superstructures des ponts et certains tunnels endommagés, les travaux seront rapides et terminés ces prochains jours », affirmait l’office de tourisme. « Aucun dégât n’a été constaté dans les hôtels », ajoute de son côté Corrine Le Cam, directrice générale de Visit Europe. « Seul le Chasariz, sur la centaine d’établissements que compte l’île, a vraiment été endommagé, complète Fabien Cadio, directeur commercial de Top of Travel. En revanche, la zone du Lido, au sud-ouest de Funchal, où se situent la majorité des établissements que nous et nos concurrents programmons, a été totalement épargnée. » Côté aérien, l’aéroport de Funchal, fermé durant quelques heures samedi, a été rouvert aux opérations dès l’après-midi. Aigle Azur a ainsi maintenu son vol, malgré des conditions d’atterrissage délicates. La plupart des clients de TO ont toutefois dû reporter leur départ au lendemain, après l’annulation des vols charters et ceux de la compagnie portugaise Sata. Mais peu d’entre eux ont renoncé à embarquer, assurent les voyagistes. Visit Europe a ainsi enregistré 10 % d’annulations, tandis que 32 passagers sur 147 se sont désistés sur le vol affrété par Top of Travel. La tendance risque-t-elle de s’aggraver ? « C’est mille fois moins catastrophique que ce que je craignais », confiait Fabien Cadio en début de semaine. Lundi soir, Top of Travel n’enregistrait ainsi qu’une dizaine de désistements sur un total de 1 772 réservations engrangées depuis la sortie de la brochure. Les TO restent cependant prudents et se disent prêts à accepter des annulations ou reports sans frais durant quelques jours. « Les compagnies aériennes sont d’accord pour nous suivre », souligne Corrine Le Cam. Mais aucun voyagiste n’imagine devoir supprimer des départs. « Tous nos séjours et nos circuits en étoile sont maintenus, poursuit-elle. Les seuls programmes qui pourraient poser problème sont les autotours, car certaines routes restent difficilement praticables. » Un discours volontairement rassurant, alors que la saison à Madère s’annonçait, avant ces pluies torrentielles, sous les meilleurs auspices.

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