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Le parc de loisirs, un refuge antimorosité

Les bonnes performances enregistrées l’été dernier se confirment. Moins loin et moins chère, cette alternative attire les foules.

Le besoin de rompre avec le quotidien en période de morosité, et de se retrouver en famille pour s’amuser à proximité de chez soi, fait le bonheur des parcs de loisirs, qui lancent leur saison pour la majorité d’entre eux. À l’heure des restrictions budgétaires, ils constituent en effet une alternative aux vacances traditionnelles, selon le principe du moins loin, moins longtemps, donc moins cher. Cette formule avait déjà convaincu les Français l’an dernier.

« GARDER LA TÊTE SUR LES ÉPAULES »

Les principaux sites français ont fait un carton en 2008 : + 20 % de visiteurs à Vulcania, + 11 % chez Astérix, + 10 % au Puy du Fou, + 5,5 % à Disneyland Resort Paris, et + 4 % au Futuroscope. À Noël, c’est la clientèle francophone de proximité qui a dopé les visites chez Disney (+ 8 %), alors que les marchés britannique et espagnol s’effondraient. De même, l’an dernier, les Français ont été les seuls en augmentation à Europa-Park (près d’un million de visiteurs sur quatre millions), en Allemagne, et à PortAventura, au sud de Barcelone. Et même si les escapades dans les parcs ne sont pas si bon marché, il y a possibilité de limiter son budget : les promotions fleurissent sur Internet, on peut économiser en apportant son pique-nique et, surtout, les enfants entrent et séjournent gratuitement jusqu’à trois ou quatre ans, selon les sites, voire sept ans chez Disney. Cependant, malgré ces résultats prometteurs, les parcs gardent la tête sur les épaules, et espèrent finir l’année 2009 sans perte de visiteurs. « Si tous les secteurs sont touchés par la crise, il n’y a pas de raison que nous y échappions », note François Fassier, le DG du Parc Astérix, rejoint par Philippe Gas, le président de Disneyland Resort Paris, qui reconnaît « ne pas être immunisé contre l’impact d’une crise économique prolongée ».

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