Le gouvernement rencontre les TO français

Suite à la catastrophe aérienne de Charm el-Cheikh, le gouvernement voudrait que les voyageurs soient mieux informés. « Je souhaite que soient renforcés les contrôles sur les compagnies non européennes affrétées par les voyagistes français », rappelle le ministre. « Je souhaite aussi que les voyagistes informent leurs clients des compagnies aériennes utilisées avant qu’ils ne s’engagent dans leur achat », ajoute-t-il. Une louable intention, toutefois difficile à mettre en pratique, de l’avis de plusieurs professionnels. Gilles de Robien plaide en faveur d’un « nouvel étage de sécurité » pour les compagnies charters qui opèrent pour des voyagistes français. « Les tours-opérateurs s’adressent à des compagnies que le client ne connaît pas forcément (…) et qui pourraient faire l’objet d’une sorte de label et peut-être d’une liste agréée par eux », a-t-il ajouté. Il défend aussi le projet d’approfondir les contrôles sur les compagnies charters non-européennes, au-delà des contrôles SAFA (programme d’évaluation de la sécurité des aéronefs étrangers).