Le Ceto donne naissance au syndicat Seto
La création d’un Syndicat des entreprises du tour-opérating (Seto) a été officialisée ce mardi matin lors d’une assemblée générale constitutive. "Les producteurs ont leurs spécificités et donc besoin d’un syndicat", justifie René-Marc Chikli.
Il y avait jusqu’à présent le Ceto, pour Cercle d’études des tour-opérateurs, structure à forme associative. Il y aura désormais le Seto, pour Syndicat des entreprises du tour-opérating, dont la création a été officialisée ce matin lors d’une assemblée générale constitutive.
Comme annoncé lors du dernier forum du Ceto, à Bordeaux, en décembre, le syndicat aura pour principal objectif d’être le porte-voix de l’association auprès des institutionnels. "L’association demeure et continuera de travailler sur les sujets qui concernent le tour-opérating, et le syndicat prendra le relais lorsqu’il s’agira d’être représentatif", explique René-Marc Chikli, le président du Ceto, qui prend également la tête du Seto.
Selon lui, les travaux menés par le Ceto depuis plusieurs années ont souvent été précurseurs sur certains sujets, comme celui des ratios de liquidité d’Iata (dossier finalement conclu par le Snav), ou, plus récemment, celui du calendrier des vacances scolaires estivales. "Mais nous n’avons souvent pas pu finaliser l’essai car nous n’étions pas un syndicat", estime René-Marc Chikli. Le Seto ne s’oppose à aucune des représentations existantes, "avec qui il aura à coeur de coopérer sur les sujets qui les rassemblent", ajoute un communiqué.
Ouvert à tous les producteurs
Le Snav, qui accueille en son sein des distributeurs et des producteurs, ne jouait-il déjà pas ce rôle de porte-parole ? "Son ADN est de regrouper une multitude de distributeurs, empêchant les TO de se déployer correctement, poursuit le président du Ceto. On ne peut pas marier les épiceries avec les grandes surfaces. Producteurs et distributeurs sont deux métiers différents, avec des problématiques différentes."
La création du syndicat est aussi l’occasion pour le Ceto d’une réforme de ses statuts, qui ouvrent désormais en grand ses portes à "tous les professionnels qui le souhaitent à condition qu’ils aient une activité principale de tour-opérating", explique René-Marc Chikli.
Sauf exception, l’adhésion continuera normalement à se faire par le biais de l’association. Pour accueillir de nouveaux entrants, le premier niveau de cotisation verra son montant réduit de moitié durant les deux ou trois premières années d’adhésion, passant de 4500 € à 2250 €. Tous les TO adhérents du Ceto en deviennent statutairement membres de droit (sauf désaccord exprimé de leur part).
