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La RSE est-elle en train de transformer le MICE ?

À l’aube d’une transition écologique qu’il doit absolument embrasser, le secteur doit repenser tout son fonctionnement. Jusqu’à menacer certains pans historiques de son activité, comme le MICE ?

« Honnêtement, c’est un superbe événement… Mais, désormais, mes clients refuseraient une telle proposition » : cette petite phrase, entendue l’hiver dernier sur une plage d’une destination long-courrier incontournable du marché français, résonne comme un aveu. Le responsable commercial de cette grande agence MICE francilienne, qui souhaite garder l’anonymat, vient de passer deux ans à repenser son offre.

Si les congrès dans des destinations exotiques conservent les faveurs de certaines entreprises, une grande partie de sa clientèle se montre désormais vigilante envers sa politique voyages. Engagements durables, attentes de la clientèle ou des salariés, promesses RSE et même peur du « bad buzz » sur les réseaux sociaux : de plus en plus de raisons justifient le fait de ne plus prendre l’avion pour un séminaire de quelques nuits à l’autre bout du monde.

Cette tendance, qui s’accélère depuis la crise sanitaire, n’est pourtant pas nouvelle. « Cela fait 14 ans que j’ai fondé Green événements », sourit Beatrice Eastham, figure du MICE et de l’évémentiel durable en France. « Et, à l’époque, ça n’était pas une thématique très populaire », ajoute-t-elle.

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