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La baisse du dollar canadien pénalise Transat

La maison mère canadienne de Transat France a aggravé ses pertes au cours du premier trimestre de son exercice, une contre-performance attribuable en partie à la baisse récente et rapide du dollar canadien.

Transat A.T. annonce un chiffre d'affaires de 847,2 millions de dollars canadiens (548M€) pour le trimestre de son exercice terminé le 31 janvier 2014, en hausse de 5,2%. La perte nette est en revanche alourdie, à 25,6 millions de dollars (-16,5M€) et la perte d'exploitation à 23,8 millions de dollars.

L'Europe s'en tire mieux

Pour les activités européennes, le résultat d'exploitation, toujours négatif, s'améliore cependant, et passe de -13,7 millions de dollars, à -8,6 millions (-5,6M€). Les revenus des filiales européennes ont augmenté de 10 millions de dollars (+8,7%), par rapport à 2013, "en raison de la vigueur de l’euro et de la livre sterling par rapport au dollar canadien", précise un communiqué

"Une partie substantielle de la perte du trimestre est attribuable à la baisse récente et rapide du dollar canadien, qui a entraîné une augmentation importante de nos charges opérationnelles, et qui n’a pu être éliminée qu’en partie par la hausse des prix de vente et par notre programme de couverture", explique le groupe québécois.

Des résas moyen-courriers en hausse en France

Les perspectives pour le second trimestre semblent meilleures. Sur le marché des destinations soleil, la capacité de Transat est inférieure d’environ 2% à celle offerte l’an passé. À ce jour, 70% de cette capacité sont vendus, les coefficients d’occupation sont inférieurs de 2% et les prix de vente supérieurs de 4% à ceux enregistrés à pareille date l’année dernière.

En France, où l’hiver représente la basse saison, les réservations moyen-courriers sont en croissance de 16% par rapport à l’an passé à la même date, les réservations long-courriers en recul de 4% et les prix de vente à l'étale..

Concernant l'été, l’été 2014, 27% des sièges du groupe sont vendus, la capacité sur le marché transatlantique étant supérieure de 1% à celle de 2013.

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