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L’Hexagone doit mieux étaler sa science

Pédagogique, ludique et participatif, le tourisme scientifique ne s'adresse pas qu'aux champions des équations mais doit encore structurer son offre.

Parcourir la forêt avec des guides de l'ONF, observer les étoiles avec des astronomes de l'Observatoire de Meudon ou apprivoiser le nucléaire en visitant, sous haute surveillance, le CERN, le plus grand centre de physique des particules du monde à deux pas de la frontière suisse… Dans la même vogue que le tourisme industriel et dans l'air du temps qui est au participatif et à la découverte « du pourquoi et du comment », le tourisme scientifique est une thématique montante dans l'Hexagone. Botanique, zoologie, écologie, géologie, astronomie autant de domaines que petits et grands veulent approcher et que des scientifiques se font forts de vulgariser en ouvrant de plus en plus les portes de leurs laboratoires et centres de recherches ou en guidant eux-mêmes des sorties dans la nature. Les voyages scientifiques, Escursia y a cru dès 2003 même s'il a fallu, depuis, élargir l'offre au-delà de la France pour être rentable et mettre en avant un slogan plus accrocheur : Voyager curieux . « Les voyages naturalistes autour de la faune et de la flore parlent davantage au public », reconnaît Olivier Pollet qui dirige le TO. « Le terme de scientifique fait un peu peur même s'il recouvre des domaines aussi abordables que la géologie, l'astronomie ou la botanique ». En France, « l'offre est surtout très atomisée », remarque Olivier Pollet « avec moult initiatives locales mais aucun acteur national qui la recense pour la mettre en marché ». Escursia a essayé en 2008, en initiant un partenariat inédit avec le CNRS. « Nous avons dû y renoncer, le CNRS avait d'autres priorités », regrette Olivier Pollet qui annonce néanmoins un retour en force des voyages scientifiques d'Escursia en France « prochainement » parce que le potentiel y est important. Même si ce sera sans doute de la vente directe. « Bien qu'affilié au Cediv, nous n'avons pas de demandes d'agences », regrette-t-il.

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