Indaba : une 21° édition sous influence footballistique

C’est dans un aéroport flambant neuf que les professionnels du tourisme venus à Durban pour la 21° édition d’Indaba ont débarqué et c’est dans le nouveau stade Moses Mabdhiba, un superbe ouvrage d’art d’une capacité de 60.000 places, que les officiels ont tenu un point presse. « We are ready » –  nous sommes prêts : sur toutes les bannières, sur toutes les lèvres, ces trois petits mots répétés à l’envi disent la fierté des Sud-Africains,  à un mois du coup d’envoi des matchs de la coupe du monde de football  – la première à être organisée sur le continent africain : le pays est prêt, l’engouement populaire est là. Et tant pis pour les Cassandre de tout poil qui avaient prédit retards et chaos, ici, l’heure est l’optimisme  ! Hier comme dans toutes les villes où se dérouleront des matchs,  Durban célèbrait le « Vuvuzela Day ». Les participants à Indaba  se sont joints à la fête, qui soufflant dans une vuvuzela, sorte de trompette qu’affectionnent les supporters de football en Afrique, qui agitant un petits drapeau sud-africain …   Avent le retour au « business as usual ». Car si cette éditon d’Indaba était sous forte influence footballistique, les professionnels du tourisme préparent davantage l’après 2010 qu’ils ne gèrent l’événement, concentré dans quelques villes et monopolisé par quelques agences agréées par la Fifa. Non sans « couacs » (nous vous en reparlerons) mais sans que ceux-ci ne provoquent une quelconque hystérie : la manifestation tombe en très basse-saison touristique et les retombées attendues en terme d’image devraient profiter à tous …