Fermeture des remontées mécaniques : décision du Conseil d’Etat jeudi 10 décembre
Les stations de montagne sauront aujourd’hui si le Conseil d’Etat leur donne raison, contre l’avis du gouvernement.
Mercredi 9 décembre, le Conseil d’Etat a examiné le recours déposé par six régions et des acteurs de la montagne contre la fermeture des remontées mécaniques à Noël. A l’issue de deux heures d’audience, le juge des référés a conclu la séance.
« Il s’agit d’essayer de voir quelle conciliation est possible entre l’intérêt supérieur de la santé et la nécessité de prendre en compte la réalité économique, des gens qui travaillent », a-t-il déclaré, rapporte Le Dauphiné Libéré. S’il a salué les efforts des stations pour leurs protocoles, le juge a aussi souligné la dure réalité de l’épidémie. Avant de mettre sa décision en délibéré à jeudi, explique le journal.
[A LIRE, l’article du 11/12/2020 sur le sujet : Le Conseil d’État confirme la fermeture des remontées mécaniques].
Cette semaine, le Conseil d’Etat a débouté les professionnels de l’hôtellerie-restauration qui tentaient d’obtenir la réouverture prochaine de leurs établissements. Les établissements devront finalement patienter jusqu’au 20 janvier, au minimum, selon le calendrier du gouvernement.
Fermeture des bars et restaurants : le juge des référés estime que cette fermeture ne porte pas une atteinte excessive à la liberté du commerce et de l’industrie, compte tenu des risques de contamination encourus dans ces établissements #covid19
👉 https://t.co/HVaiEod83e pic.twitter.com/EYlGvxiYUh— Conseil d’État (@Conseil_Etat) December 9, 2020
A lire aussi :
- Remontées mécaniques fermées : des montagnards saisissent le Conseil d’Etat
- Vacances de Noël : les stations de ski ne s’avouent pas vaincues
- L’Europe partagée sur l’ouverture des stations de ski
- Jean Castex : un isolement de 7 jours est envisagé pour les Français partis skier à l’étranger
- Alpes françaises : le Club Med rouvre 11 resorts ski le 17 janvier
La justice, le conseil d etat ne sont plus indépendants.Nous ne sommes plus dans un état de droit.