Egypte : des formalités à préciser
Plusieurs clients d’Etapes Nouvelles en partance pour l’Egypte, munis d’une simple carte d’identité, ont été bloqués au départ de Paris.
La décision des autorités égyptiennes d’autoriser les Français à entrer sur son territoire avec une simple carte d’identité au lieu d’un passeport entre avec difficulté dans les mentalités. Une dizaine de clients d’Etapes Nouvelles se sont fait refouler il y a quelques semaines par la police de l’air de Roissy, et sont restés à Paris. Il semble que l’information fournie par l’Egypte au ministère des Affaires étrangères français n’ait pas bien circulé. «Je n’étais pas au courant, reconnaît un officier du Groupe analyse et suivi des affaires d’immigration. Mais en théorie, nous n’empêchons jamais un passager de quitter la France. Si ses papiers ne sont pas en règle, nous demandons à la compagnie si elle accepte de l’embarquer, car c’est elle qui risque d’être pénalisée par une amende». Etapes Nouvelles ne remboursera pas ses clients mais leur fournira les documents pour qu’ils puissent se retourner vers les autorités concernées. STI, comme Fram, n’ont pas connu de désagrément de ce type, mais les deux TO se sont montrés très prudents. STI a même attendu plusieurs semaines avant de diffuser l’information en interne.
Il semble qu’aujourd’hui, les choses rentrent dans l’ordre. Un passeport coûte 61 euros, alors que la carte d’identité est gratuite. Le fait qu’il ne soit plus obligatoire peut inciter certains passagers à budget modeste à choisir l’Egypte. Le visa reste toutefois obligatoire (26 euros au départ de France, 15 $ en Egypte). Il est délivré sur une carte séparée pour ceux qui voyagent avec une carte d’identité, et qui doivent être muni d’une photo.
